Angers

Une action symbolique en faveur de la piétonisation des rues du centre-ville d’Angers

Publié

le

Les militants ont occupé une partie des places de parking de la rue Parcheminerie à Angers ce mardi 22 octobre. / Crédit : Angers Info

Ce mardi 22 octobre, les Écologistes ont bloqué quelques places de stationnement de la rue Parcheminerie à Angers. Le but ? Sensibiliser sur l’importance de la piétonisation des rues à Angers. Ils souhaitent doubler leur nombre.   

Des chaises, tables et des enfants qui font du vélo sur des places de parking immobilisées de la rue Parcheminerie à Angers. « On veut donner à voir ce que serait cette rue si elle était piétonne », explique Romain Laveau, co-secrétaire Les Ecologistes Grand Angers. Ce mardi 22 octobre, soutenu par des membres du parti socialiste, du parti communiste et de l’appel pour Angers, ils ont organisé, dans cette rue du centre-ville, une action en faveur de la piétonisation. « La deuxième ligne de tramway aurait pu être l’occasion de repenser le plateau piétonnier, mais rien n’a été fait », se désole le co-secrétaire.

Alors que 41% des déplacements s’effectuaient à pied à Angers en 2022, la voiture garde toujours une place importante dans le cœur de ville.  Les adhérents souhaitent « redonner de l’équilibre dans la place donnée aux différents déplacements ». Ils proposent de piétonniser certaines rues du centre-ville, parmi elles : les rues Bressigny, Parcheminerie, Beaurepaire, mais aussi la rue du Mail.

UN DANGER POUR LES ENFANTS

Les membres des Écologistes proposent entre autres de piétonniser les abords des écoles pour donner plus de place aux enfants. Romain Laveau, également enseignant, ne « s’étonne plus des accidents autour des écoles ». « Il y a 40 ans, les enfants allaient jusqu’à 4km autour de chez eux, maintenant ils ne partent pas à plus de 300 mètres, les parents ont peur à cause du trafic », ajoute-t-il.

UN PROBLÈME DE SANTÉ PUBLIQUE

Selon les Écologistes, la voiture serait un problème de santé publique. « A Angers, on dépasse régulièrement le seuil de particule fine. Aujourd’hui on était à 30 alors que le seuil de l’OMS est fixé à 25 », constate Romain Laveau. « Chaque année, 48 000 personnes décèdent prématurément à cause de la pollution de l’air ».