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A partir de demain à Angers, les bus de soirée s’arrêtent à la demande entre deux arrêts.

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A partir de demain à Angers, les bus de soirée s’arrêtent à la demande entre deux arrêts.

A partir de demain à Angers, il vous sera possible sur l’ensemble des bus de soirée, de demander au chauffeur de pouvoir descendre du bus sans pour autant que ce soit un arrêt désigné. Une mesure mis en place par Irigo qui suit un décret du 21 octobre 2020.

Des demain, « il est désormais possible d’effectuer des arrêts à la demande durant votre voyage sur les lignes de soirée. Les lignes 1s, 2s, 3s et 4s vous accompagnent au plus près de votre destination. » indique Irigo sur son réseau social .

En clair, comme à Rennes ou Nantes, dorénavant sur ces ligne de soirée vous pourrez demander à un chauffeur de bus d’être déposée entre deux arrêts pour des raisons de sécurité.
La mesure doit permettre aux femmes de se sentir un peu plus en sécurité dans les transports.

Descente à la demande, un cadre légal mais aucune obligation

Un décret avait été publié le mercredi 21 octobre 2020 au Journal officiel. Entrant en vigueur le lendemain, il vient, entre autres, supprimer « les obstacles réglementaires à la mise en œuvre du dispositif de la descente à la demande ». Comprendre qu’il n’existe plus aucune restriction à l’application de ce système dans tout l’Hexagone.

Dans les faits, celui-ci consiste à « offrir la possibilité à toute personne voyageant seule et exprimant son besoin auprès du conducteur de descendre entre deux arrêts de bus afin d’être rapprochée de sa destination ». Cela doit évidemment se faire dans le « respect de l’itinéraire de la ligne ». Et il appartient également au conducteur de procéder à cet arrêt uniquement « s’il considère que la sécurité de la descente peut être assurée ».

Le texte précise clairement que cette décision s’inscrit « dans une perspective de lutte contre le sentiment d’insécurité dans l’espace public en particulier de la part des femmes ». De fait, selon une enquête de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiée en janvier 2018, plus d’une femme sur deux (51%) a peur dans les transports en commun, notamment la nuit. Ce qui les conduit parfois à renoncer à ce mode de déplacement.

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