Manche
En Normandie, la fin de l’épidémie de Covid-19 confirmée, la bronchiolite toujours sous surveillance

Selon le dernier bulletin de Santé publique France daté du 5 novembre 2025, l’épidémie de Covid-19 est officiellement terminée dans la région. La bronchiolite, en revanche, poursuit sa progression et reste en phase pré-épidémique pour la quatrième semaine consécutive.
Le Covid-19 disparaît du radar épidémiologique
Après plusieurs mois de suivi, les autorités sanitaires constatent un net recul des cas de Covid-19 en Normandie. Les indicateurs de surveillance, qu’il s’agisse des passages aux urgences ou des hospitalisations, se sont stabilisés à des niveaux très bas. Santé publique France estime désormais que la circulation du virus ne permet plus de qualifier la situation d’épidémique.
Cette annonce marque la fin d’un cycle entamé à la fin de l’été, au cours duquel plusieurs départements avaient connu une recrudescence modérée des cas.
La bronchiolite en progression chez les tout-petits
La vigilance reste toutefois de mise face à la bronchiolite. Pour la quatrième semaine consécutive, la maladie respiratoire qui touche principalement les nourrissons est classée en phase pré-épidémique en Normandie. Les services d’urgence et les hôpitaux signalent une hausse régulière des consultations et hospitalisations, même si les niveaux restent jugés modérés.
Dans les cabinets de ville, notamment via le réseau SOS Médecins, l’activité se stabilise. Le virus respiratoire syncytial (VRS), à l’origine de la majorité des cas, est de plus en plus détecté en milieu hospitalier.
Une surveillance élargie aux autres virus hivernaux
Aucun signal préoccupant n’a été relevé pour la grippe en ce début novembre. Santé publique France continue néanmoins de suivre l’évolution conjointe du Covid-19, de la bronchiolite et de la grippe dans la région, afin d’anticiper la période hivernale.
Les professionnels de santé rappellent l’importance des gestes barrières, notamment pour protéger les nourrissons et les personnes fragiles, alors que les virus respiratoires s’apprêtent à circuler plus activement avec la baisse des températures.
