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COVID 19. Pas de retour de l’obligation de port du masque, dit le ministre de la Santé

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Le ministre français de la Santé, François Braun, quitte les lieux après la réunion hebdomadaire du cabinet à l’Elysée, à Paris. /Photo prise le 26 octobre 2022/REUTERS/Sarah Meyssonnier

 Le ministre de la Santé, François Braun, a dit dimanche qu’il ne souhaitait pas pour l’instant rendre obligatoire le port du masque dans les transports en commun, malgré les alertes des scientifiques face à la concomitance des épidémies de Covid-19, de la grippe et de la bronchiolite.

« Je fais appel à la responsabilité. Je ne suis pas favorable de manière générale à la coercition (…). Je fais confiance aux Français », a-t-il dit sur BFMTV.

La France se trouve depuis quelques jours dans une situation « compliquée », dit-il, en raison de la propagation du virus de la bronchiolite, qui sature en ce moment les services pédiatriques, la montée en puissance du virus de la grippe, bien présent déjà dans l’ouest de la France, et l’accélération de la propagation du coronavirus.

Vendredi, Santé publique France a alerté sur une hausse des actes de SOS Médecins et des passages au urgences liée à des cas de Covid-19.

Cette accélération a amené certains scientifiques, comme la présidente du comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires, Brigitte Autran, au Journal du Dimanche, ou encore l’Académie nationale de médecine, à appeler à renouer avec le port du masque dans les lieux clos.

Les services d’hospitalisation pour les adultes ne sont toutefois pas encore saturés pour nécessiter le retour de l’obligation du port du masque, dit le ministre de la Santé, qui dit surveiller de près l’évolution des trois épidémies.

Le pic de l’épidémie de bronchiolite devrait être atteint prochainement, a-t-il dit. Et le virus de la grippe semble bien réagir au vaccin proposé cette année, a-t-il ajouté.

François Braun conseille donc pour l’instant « très fortement le port du masque » et appelle les Français à renforcer les gestes barrière et la vaccination.

Pour l’instant, seuls 7,2% des 60-79 ans et 9,4% des 80 ans et plus avaient reçu un rappel adapté au variant Omicron (10,0% et 11,3% respectivement chez les éligibles), selon des données de Santé publique France publiée vendredi.

« C’est largement insuffisant », dit le ministre.

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