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Cholet : la mairie défend son arrêté « anti-mendicité » face aux critiques

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La mairie de Cholet a réagi ce lundi 9 décembre aux critiques de l’opposition concernant son arrêté « anti-mendicité » adopté début novembre. Cette mesure, qui vise à encadrer les regroupements et la consommation d’alcool sur la voie publique, continue de susciter des réactions divergentes.

Une opposition vent debout

Selon Le Courrier de l’Ouest , Franck Loiseau, élu du groupe d’opposition Naturellement Cholet, a vivement dénoncé cet arrêté ce dimanche, le qualifiant de contre-productif et nuisible pour les sans-abris. Il estime qu’il complique le travail des associations tout en aggravant la précarité des personnes concernées.

La mairie rétorque

Dans un communiqué, la municipalité a tenu à répondre aux accusations. Elle souligne que l’arrêté a été instauré pour des raisons de sécurité et pour limiter les nuisances publiques. « Ces mesures ne sont pas nouvelles, elles ont été appliquées par le passé pour faciliter les interventions policières face à certains débordements », précise la mairie.

Elle accuse également l’élu d’opposition de « méconnaissance des dossiers », rappelant que l’objectif principal n’est pas de pénaliser les sans-abris, mais de réguler certains comportements susceptibles de troubler l’ordre public.

Le logement d’urgence au cœur du débat

Franck Loiseau a également critiqué la gestion par la ville d’un logement de 174 m² situé boulevard Jeanne d’Arc, destiné à l’hébergement d’urgence. Selon lui, des retards auraient empêché sa mise en service rapide.

La mairie réfute cette accusation, affirmant que ce logement a été attribué au CHRS Pelletier après l’incendie de son ancien site. Deux familles y sont hébergées depuis octobre, après la fin des travaux nécessaires à sa réhabilitation.

Pas de stigmatisation, selon la mairie

Concernant les critiques sur l’absence de politiques municipales en faveur des sans-abris, la ville rappelle que cette compétence relève de l’État. Toutefois, elle affirme soutenir les plus démunis par des aides financières aux associations locales et la distribution de bons d’urgence alimentaire.

La mairie insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas d’une stigmatisation des plus pauvres, rejetant les accusations comme une tentative de « tout mélanger en ne sachant rien ».