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Investissement Ségur, inclusion des personnes vivant avec un handicap, accès au soin, l’ARS de Maine-et-Loire fait le point sur ses actions

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Isabelle Monnier, directrice territoriale de l’ARS et Freddy Guillet, adjoint ont dévoilé les actions de l’ARS en Maine-et-Loire.

Outre son combat contre la Covid-19, l’ARS du département de Maine-et-Loire réalise de nombreuses actions sanitaires. Lors d’une conférence ce jeudi 9 décembre 2021, Isabelle Monnier, directrice territoriale de l’ARS a évoqué les différentes manœuvres de son organisation.

En cette période de crise sanitaire, l’ARS ne semble plus cité que dans le combat contre la Covid-19. Mais l’ARS agit dans de nombreux domaines sanitaires en Maine-et-Loire. Aides financières aux établissements de santé, amélioration de l’inclusion au niveau de l’handicap, et coordination des maisons de santé, sont les principales manœuvre de l’ARS à l’heure actuelle.

Investissements Ségur

« Au niveau de la stratégie du Ségur, nous essayons au mieux d’améliorer les conditions de travail et de transformer l’offre du département, » explique Isabelle Monnier, directrice territoriale de l’ARS en Maine-et-Loire. Dans le département, trois gros projets sont notamment soutenus par l’ARS, le projet de convergence du CHU d’Angers avec une aide financière de 129 millions pour un total de 432 millions. Le projet de restructuration du pôle santé mentale de Cholet d’un montant total de 31 millions, « nous étudions encore le projet et ne savons pas encore à quelle hauteur nous allons aider. »

Le projet de regroupement des deux EHPAD « Les Ligériennes » à Saint-Georges-sur-Loire est également un projet soutenu par l’ARS à hauteur de 1,2 million pour un total de 5,7 millions.

Une quinzaine de projets sanitaires sont en partie financés par l’ARS, pour les Urgences, les SSR, les unités de cancérologie, de la santé mentale et autres. Au titre du Ségur, l’ARS finance aussi des établissements de santé pour restaurer leurs capacités financières. Dans l’année 2021, quatre EHPAD, Les Cordelières aux Ponts de Cé, l’EHPAD de Montreuil Bellay, la Résidence retraite de l’Abbaye à Saumur et l’EHPAD Les Plaines à Saumur, ont également obtenu une aide exceptionnelle complémentaire.

« Lorsque qu’un établissement ne peut recevoir d’aides au titre du Ségur, nous avons un fonds d’aide de l’ARS qui peut leur être octroyé », précise Isabelle Monnier.

Inclusion des personnes vivant avec un handicap

Au niveau du handicap, des mesures fortes sont prises par l’ARS. « On a fait le constat que parfois, des personnes vivant avec un handicap ne peuvent rester en cours », indique Freddy Guillet, adjoint de la directrice territoriale. Et pourtant, on dénombre pas moins de 3231 enfants en situation de handicap en 2020 dans le Maine-et-Loire.

Dans cette optique d’amélioration, 15 nouvelles places de SESSAD ont été créées en Maine-et-Loire portant à 889 places l’offre de SESSAD. Outre cet apport, l’ARS a mis en place des équipes mobiles d’appui médico-social à Angers Loire Métropole et qui sera élargit à Cholet, Saumur et Segré.

Pour la scolarisation des élèves présentant des troubles du spectre autistique (TSA), deux classes maternelles autistes existaient déjà en Maine-et-Loire à Angers et à Cholet. L’ARS travaille désormais à déployer un dispositif nommé UEMA (Unité d’enseignement Maternelle autisme), financée à hauteur de 280 000 € par l’ARS. Une UEEA (Elémentaire) a été ouverte en septembre 2021 à Cholet, et une UEMA ouvrira pour la rentrée 2022 à Saumur.

Pour les adultes, de 16 à 25 ans, une plateforme de transition sera prochainement crée pour aider à la transition difficile entre le passage enfant vers l’adulte, financé par l’ARS à hauteur de 420 000 € sur 3 ans.

Coordination des établissements de santé

L’ARS cherche également à développer l’exercice coordonné pour améliorer le parcours de santé des patients. Autrement dit, l’ARS cherche à déployer la dynamique des CPTS (communautés professionnelles territoriales de santé). Elles sont au nombre de trois dans le département à ce jour. « Une mesure qui permet une coordination entre les médecins et qui permet une attractivité. Les jeunes médecins ne veulent plus travailler seuls dans leur coin », estime l’ARS.

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