Environnement
Des sangliers en errance aux portes d’Angers. Une battue administrative organisée demain.

Ce mardi 17 décembre, une battue administrative sera organisée dans le nord d’Angers. À la demande de la Ville, le Préfet de Maine-et-Loire a autorisé cette opération exceptionnelle visant à réguler la population de sangliers, dont la présence croissante cause des dégâts dans les jardins et espaces verts.
Une mesure de régulation nécessaire
La prolifération des sangliers dans le secteur nord d’Angers a conduit les autorités locales à prendre des mesures drastiques. « Ces animaux provoquent des dommages importants dans les propriétés privées, et leur présence accrue représente également un risque pour la sécurité publique », indique communiqué de la préfecture.
Le code de l’environnement permet en effet aux préfets d’autoriser des battues administratives sous la supervision de lieutenants de louveterie. Ces agents bénévoles de l’État, experts en gestion de la faune sauvage, sont chargés de réguler les espèces non domestiques susceptibles de causer des nuisances.
En 2024, pas moins de 650 battues de ce type ont été menées en Maine-et-Loire, dont près de la moitié visait les sangliers.
Des restrictions strictes pour assurer la sécurité
Pour garantir le bon déroulement de l’opération prévue demain, la Ville d’Angers a pris des mesures préventives en interdisant la circulation des piétons, cyclistes, cavaliers et véhicules dans la zone concernée (voir ci-dessous). En parallèle, la préfecture a interdit la navigation fluviale sur la Mayenne et la Sarthe durant l’intervention, prévue entre 9h et 15h.

« Ces restrictions sont indispensables pour assurer la sécurité des usagers et des participants à l’opération », a précisé le Préfet de Maine-et-Loire, appelant au respect strict de ces consignes.
Une mobilisation sous contrôle
La battue sera confiée à un lieutenant de louveterie, qui supervisera les opérations techniques. Ces agents, nommés par le Préfet, interviennent régulièrement pour prévenir des dommages liés à la faune sauvage ou pour gérer les espèces dont la destruction est jugée nécessaire dans l’intérêt public.