Angers

Les « Ardoisiers » s’invitent au Conseil d’Agglo d’Angers

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Credit AM - Jean-Claude Antonini à la rencontre des ardoisiers présents ce soir au Conseil d'Agglo

Credit AM – Jean-Claude Antonini à la rencontre des ardoisiers présents ce soir au Conseil d’Agglo

Depuis l’annonce de la fermeture des Ardoisières d’Angers, Jean-Claude Antonini et les politiques de l’agglo montent au créneau pour la survie des mines angevines, ce soir une délégation des salariés des « ardoisières » assistaient au Conseil d’agglo lors d’une séance exceptionnelle.

Le groupe Imerys a annoncé le 25 novembre dernier, la fermeture programmée de sa filiale « Les Ardoisières d’Angers » située à Trelazé (Maine-et-Loire) , « un pan du Patrimoine historique angevin disparaît » avait déclaré Marc Goua à l’annonce de la fermeture. Pour les 153 salariés, des projets de reclassement étaient proposés.

Ce soir, les élus ne veulent pas renoncer « Lorsqu’il y a trois semaines, nous avons appris que le groupe Imérys souhaitait mettre fin à l’exploitation des Ardoisières d’Angers, nous avons tous subi un choc. Le coup est rude. Et pour le dire simplement, il nous a laissé groggy. » affirmait ce soir Jean-Claude Antonini dans une salle remplissant juste le quorum nécessaire à l’ouverture des débats.

Passant à l’offensive, les élus souhaitent vérifier les dires d’Iméris « la Société ne dispose plus, désormais, des matières premières nécessaires au maintien de son activité », indiquait-elle fin novembre. « Il nous faut tout mettre en œuvre pour avoir une expertise objective concernant la capacité du sous-sol à offrir un schiste de qualité et exploitable. Nous ne saurions nous contenter de la seule parole du groupe. Et ce, d’autant que les salariés disent très clairement que l’exploitation est encore possible et que des veines schisteuses existent. » lui rétorque ce soir le président de l’agglomération.

« La première question qui se pose à nous est donc celle de la poursuite de l’activité d’exploitation. C’est la raison pour laquelle je vous demande de m’autoriser officiellement à solliciter l’État pour actualiser l’étude conduite par le Bureau des recherches géologiques et minières, le BRGM. C’est notre priorité. » Une délibération votée et validée ce soir par les élus angevins.

« Parallèlement, je demande officiellement au groupe Imérys de nous fournir l’étude sur laquelle il s’appuie pour faire valoir son retrait du site trélazéen. Il y a urgence, car la procédure est en marche et sa célérité sera la meilleure preuve de sa volonté de coopérer.

Nous verrons alors s’il existe un avenir possible pour les Ardoisières d’Angers. Mais, nous avons besoin de certitudes. Il nous faut savoir s’il existe de nouveaux gisements à exploiter. Et en la matière, la parole des uns vaut autant que la parole des autres.

Si cette étude devait confirmer les dires des syndicats sur la présence d’une veine de schiste économiquement exploitable, alors nous demanderons des comptes au groupe Imerys. Et si, par malheur, l’entreprise est contrainte de fermer, je peux vous dire que nous serons vigilants à ce que le Plan de sauvegarde de l’emploi soit, au-delà des dispositifs légaux, le plus favorable possible aux salariés pour leur offrir toutes les solutions pour rebondir. » conclut le Président laissant la parole aux ardoisiers qui eux réclament purement et simplement « Notre objectif est l’arrêt du plan et la reprise immédiate des travaux. » « L’entreprise à une responsabilité légale, sociale et sociétale. 117 Millions d’euros de dividendes reversés à ses actionnaires, la société Imerys possède assez de résultats pour faire face à ses responsabilités » concluait Marc Goua Député-Maire de Trélazé « Avec la disparition des Ardoisières, C’est l’Anjou qui fout le camp »

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