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Multiples attaques visant des prisons : Condé-sur-Sarthe durcit sa sécurité face aux menaces

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Depuis le 13 avril 2025, une série d’attaques ciblant des établissements pénitentiaires en France a été revendiquée par le groupe DDPF (Droit des Prisonniers Français), une organisation d’extrême gauche aux revendications anticarcérales. Ces actions, comprenant des incendies de véhicules et des tirs à l’arme automatique, ont conduit à l’ouverture d’une enquête par le parquet national antiterroriste.​

Multiples attaques sur le territoire

Selon France 3, les attaques ont débuté dans la nuit du 13 au 14 avril, avec l’incendie de sept véhicules sur le parking de l’École nationale d’administration pénitentiaire (Énap) à Agen. Le 15 avril, le centre pénitentiaire de Toulon-La Farlède a été la cible de tirs à l’arme automatique, endommageant la façade de l’établissement. D’autres incidents similaires ont été signalés à Nanterre, Aix-Luynes, Valence, Nîmes et Marseille, où des véhicules appartenant à des surveillants pénitentiaires ont été incendiés. Des inscriptions « DDPF » ont été retrouvées sur plusieurs sites. ​

Réactions des autorités

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a qualifié ces actes d’attaques coordonnées visant à « déstabiliser l’État par l’intimidation ». Il a annoncé le renforcement des mesures de sécurité autour des établissements pénitentiaires et a affirmé que la République ne céderait pas face à ces menaces. ​

Enquête en cours

Le parquet national antiterroriste a ouvert une enquête pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle » et « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste ». Les investigations ont été confiées à la DGSI et à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. ​

Mesures de sécurité renforcées

En réponse à ces attaques, des mesures de sécurité ont été renforcées dans plusieurs établissements, notamment à la prison de Condé-sur-Sarthe, qui n’a pas été directement visée mais a reçu des menaces. Les agents pénitentiaires peuvent désormais stationner leurs véhicules à l’intérieur de l’enceinte de l’établissement, et des patrouilles de police assurent une surveillance accrue. ​

Inquiétudes des syndicats

Les syndicats pénitentiaires ont exprimé leur préoccupation face à ces événements. Wilfried Fonck, secrétaire national de l’UFAP-UNSA-Justice, a déclaré que l’administration pénitentiaire ne disposait pas des ressources humaines nécessaires pour assurer une sécurisation continue des abords des établissements. ​

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