Maine-et-Loire

Plus de 600 canards abattus à Beaupréau-en-Mauges, un premier foyer détecté depuis 2023

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Plusieurs centaines de canards ont été abattus à Beaupréau en Mauges / DR

Un élevage de canards du Maine-et-Loire a été touché par un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène. Les autorités ont immédiatement mis en place des zones de protection et de surveillance pour contenir la propagation du virus.Un premier cas en élevage depuis près de deux ans.

La préfecture de Maine-et-Loire a confirmé la présence d’un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène dans un élevage de Beaupréau-en-Mauges. Ce cas, détecté le 19 novembre 2025, est le premier enregistré dans un élevage du département depuis janvier 2023.
Face à cette contamination, les 660 canards présents sur le site ont été abattus dans le cadre de la procédure sanitaire habituelle.

Un contexte déjà placé en « risque élevé »

La découverte de ce foyer survient alors que toute la France est placée en niveau de risque épizootique « élevé » depuis le 22 octobre 2025. Ce niveau impose un renforcement strict des mesures de biosécurité pour les éleveurs professionnels comme pour les détenteurs d’oiseaux d’ornement.
L’objectif : limiter au maximum les risques d’introduction et de circulation du virus, notamment via la faune sauvage.

Des zones réglementées autour de l’élevage

Pour contenir la propagation, un arrêté préfectoral a instauré deux périmètres sanitaires autour de l’exploitation touchée :

Zone de protection (3 km)

Elle couvre une partie de Beaupréau-en-Mauges et de Montrevault-sur-Èvre.
Dans cette zone, la surveillance est renforcée et tout mouvement de volailles est strictement encadré.

Zone de surveillance (10 km)

Elle s’étend notamment sur Bégrolles-en-Mauges, Le May-sur-Èvre, Sèvremoine et d’autres secteurs des communes déjà citées.
Ici aussi, le transport d’oiseaux ou de volailles est interdit sauf dérogation, et les contrôles sont intensifiés.

Une mobilisation totale des services de l’État

Les services vétérinaires de la DDPP sont intervenus pour accompagner l’éleveur et mettre en œuvre les mesures de lutte.
Parmi les mesures obligatoires figurent : une surveillance post-vaccination accrue dans les élevages de canards vaccinés, des autocontrôles dans les établissements commerciaux, des contrôles renforcés dans toute la filière locale.

Ces actions visent à détecter au plus vite d’éventuelles nouvelles contaminations.

Appel à la vigilance et rappel des règles de biosécurité

La préfecture insiste sur l’importance pour l’ensemble du secteur avicole — professionnels comme particuliers — de respecter scrupuleusement les mesures sanitaires : limitation des contacts avec la faune sauvage, gestion stricte des entrées et sorties, nettoyage rigoureux des bâtiments.
Ces bonnes pratiques restent essentielles pour éviter la diffusion du virus entre exploitations.

Aucun risque pour les consommateurs

Les autorités rassurent : la consommation de volaille, d’œufs ou de foie gras ne présente aucun danger pour l’être humain.
L’influenza aviaire est une maladie animale qui ne se transmet pas par l’alimentation.

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