Economie

La CCI, la Chambre des Métiers et la Chambre d’Agriculture espèrent une vraie relance économique

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Les présidents des trois chambres : Denis Laizé, Nadège Dekenuydt et Matthieu Billiard.

Ce lundi 15 janvier avaient lieu les vœux interconsulaires de la Chambre d’Agriculture, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, et la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire. Les trois présidents ont réagi au sujet du principe Zéro artificialisation nette, thème de la soirée, et se posent face aux complexités administratives à ce sujet et au-delà.

La soirée aux Greniers Saint-Jean a débuté par une petite saynète, dans laquelle une entrepreneuse cherche un terrain pour installer sa menuiserie… en vain. Elle doit se heurter aux obligations administratives, mentionnant l’objectif Zéro artificialisation nette (ZAN). La notion, intégrée au Code de l’urbanisme, Pepina a dû faire avec au moment de sa mise en route. Les ateliers partagés, installés dans les locaux de l’AFPA, mutualisent non seulement des mètres carrés mais aussi des matériaux ou encore des services.

Un exemple auquel Nadège Dekenuydt, présidente de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Maine-et-Loire, a fait référence plus tard pour soutenir l’entrepreneuriat dans de telles épreuves : « Il y a le juridique, et il y a un projet. Il faut savoir leur dire oui, en être partenaire. » « C’est le sens de l’histoire, il faut trouver des solutions », approuve Matthieu Billiard, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire.

L’humain au centre des préoccupations

Denis Laizé, président de la Chambre d’Agriculture de Maine-et-Loire, a concédé : « C’est un sujet sensible. » Les terres agricoles sont en effet grandement concernées par la législation. « Au-delà de l’aspect alimentaire, il y a le vivant, le carbone à prendre en compte », notant aussi la question des panneaux solaires occupant parfois des terres cultivables aux dépens de productions céréalières.

Face aux problèmes juridiques récurrents sur ce sujet comme sur d’autres, Nadège Dekenuydt souhaite replacer l’humain au centre des préoccupations pour la Chambre des Métiers. « L’artisanat a tenu bon en jouant son rôle d’amortisseur économique et social. Il est important pour nous de se réinventer pour mieux accompagner [l’artisan] ». Ce que l’Artisanat a prévu de faire en instaurant des conseillers référents pour chaque artisan.

« On marche vraiment sur la tête »

La Chambre d’Agriculture compte de son côté sur la clémence des éléments. « Jusqu’au 15 octobre, l’année 2023 s’est bien passée d’un point de vue climatique », tranchant avec les précédentes. Denis Laizé est aussi revenu sur les turbulences administratives : « On marche vraiment sur la tête », saluant ainsi d’un clin d’œil le retournement des panneaux routiers par les agriculteurs.

Face à ces atermoiements, la volonté première des acteurs du secteur est ainsi que l’économie retrouve un rôle moteur et que les entreprises continuent à innover, pour acquérir une certaine sérénité économique.

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