Angers
Job dating à Terra Botanica : « C’est l’humain qui fait vivre ce parc »
Le parc Terra Botanica organisait aujourd’hui un job dating pour la saison estivale 2024, au cours duquel 150 postes étaient à pourvoir. 3 questions à Manon Raguy, responsable ressources humaines chez Terra Botanica.
Quels contrats proposez-vous lors de ce job dating ?
« La saison commence le 30 mars et se termine le 3 novembre. Les contrats durent huit mois. On peut compléter ce besoin en assez long terme par des contrats renforts, pour les week-ends, et les vacances. Ce sont des contrats temps plein, de 35 heures. Le parc ouvre 180 jours en saison. Les plannings varient selon les postes et les responsabilités. Les paysagistes par exemple commencent à 6h et finissent à 15h, alors qu’un personnel d’accueil-vente doit être là de l’ouverture à la fermeture.
On a 150 postes au total à pourvoir : une trentaine d’animateurs, une soixantaine à la restauration, environ quatre personnes pour l’entretien du parc, deux à trois employés polyvalents, une quinzaine de jardiniers, un soigneur animalier, et environ trois techniciens de maintenance. Sans oublier une quinzaine de personnes à l’accueil-vente. Ce sont des gros chiffres, puisque les contrats renforts viennent les combler ensuite. Mais la restauration est un énorme pôle chez nous. Il y a beaucoup de points de restauration dans le parc et le restaurant en lui-même, donc autant de vendeurs snack, de cuisiniers et d’employés de restauration à recruter. »
Comment choisissez-vous vos futurs employés saisonniers ?
« On recherche des personnes engagées sur toute la saison, qui ont à cœur d’accueillir les visiteurs et de les satisfaire, c’est-à-dire sourire, être enjoué, spontanément, naturellement. L’accueil au sein de notre parc est la priorité. C’est l’humain qui fait vivre ce parc. On a fait 554 000 visiteurs en 2023, et ce n’est pas sans eux. Les personnes qu’on recrute jouent un rôle-clé et sont importantes pour nous.
Ce job-dating permet aussi d’ouvrir leur esprit. Elles peuvent avoir un domaine de prédilection : « je travaille dans le tourisme, donc je suis bon à être hôte accueil-vente ». Mais ces personnes peuvent aussi bien être vendeur ou employé en restauration. C’est tout le but du job-dating : ouvrir les personnes à d’autres postes auxquels elles n’auraient pas forcément pensé, mais où les missions sont similaires. C’est un parc à thème où on promeut la nature. Chacun doit pouvoir transmettre sur le végétal, la biodiversité. On forme les salariés pour avoir les outils nécessaires à finalement apporter quelque chose en plus de leur expérience personnelle.
Il y a des candidats de tout âge. On reste ouvert. Le « profil type », on n’en a plus. Le principal, c’est la motivation derrière, la personnalité, l’engagement ; parce qu’une saison c’est long, il n’y a pas de week-ends, il faut en vouloir. »
Comment peuvent évoluer les missions des candidats, engagés ou non ?
« On a 550 inscrits au job-dating. Il y a forcément des personnes qui vont se présenter à nous même s’ils n’ont pas été inscrits, et des inscrits qui ne viennent pas. On s’engage à répondre à tout le monde. On conserve aussi le CV de certains candidats pour les recontacter dans la saison s’il y a besoin de renfort, des arrêts maladie, ou des contrats qui s’arrêteront. L’année dernière, ça nous est beaucoup arrivé d’avoir des renforts en restauration. C’est un marché emploi compliqué depuis le covid. En paysagisme aussi, il y a eu des contrats de remplacement proposés dans la saison.
L’année dernière, tous nos postes ont été pourvus à la suite du job-dating. Il y a beaucoup de personnes qui reviennent de saison en saison. Les contrats sont reconduits pour un grand nombre des années précédentes. Pour l’anecdote, on a fêté dernièrement le départ à la retraite d’un jardinier, ça faisait dix saisons qu’il était avec nous. Cette année, dans les 150 postes, certains ont déjà été pourvus, je pense que ça compte une trentaine de personnes au total. Il y a des personnes qui sont aussi là depuis plusieurs saisons même en renfort. »