Justice
Balcon effondré à Angers. Ouverture du procès de la rue Maillé
Ce mercredi 9 février, à 9h, s’ouvrait le procès de la rue maillé, plus connu sous le nom de l’affaire des balcons d’Angers. Six ans après les faits, les proches des victimes espèrent que justice sera faite.
C’est un épais brouillard qui régnait sur le parvis du tribunal rendant l’ambiance calme, presque absorbante. C’est à 9h précises, que les acteurs de l’affaire des balcons d’Angers étaient attendu pour ouvrir ce procès, six ans après le drame. Pour rappel, en octobre 2016, le balcon d’un appartement s’était effondré rue Maillé, alors qu’une crémaillère réunissant des étudiants battait son plein. Le bilan de ce drame est tragique puisqu’il a entraîné la mort de quatre étudiants, et en a blessé quatorze. Si, au moment de l’effondrement de la structure, près de 18 étudiants y étaient amassés, les architectes avaient assuré qu’elle pouvait supporter le poids de 35 personnes. L’expertise avait démontré que certains aspects du chantier avaient été négligés. Au total, ce sont cinq acteurs du chantier qui vont répondre aux accusations proférées à leur encontre.
Les proches espèrent une prise de responsabilité
A l’ouverture du procès, les parties civiles étaient présentes et espéraient avant tout une prise de conscience de la part des responsables « On voudrait que les mis en cause se comportent en responsables ; qu’ils prennent conscience des conséquences dramatiques de leurs actes et de toutes les vies que l’accident a détruites » lâche Matilde, blessé lors de l’accident, au courrier de l’Ouest. « On voudrait aussi qu’ils prennent leurs responsabilités et pas qu’ils se défaussent sur l’un ou l’autre… On voudrait qu’ils se rendent compte qu’il y a des humains en face et qu’ils ne soient pas juste à se rejeter des responsabilités techniques« poursuit-elle.
En face, les avocats des accusés se sont montrés réservés face à l’audience qui les attend « On espère comprendre quelles sont les causes, multiples, de l’accident
« . En bref, cette audience va permettre à la partie civile d’obtenir des explications, six ans après avoir vu leurs proches disparaître tragiquement.