Une aide jugée insuffisante débloquée pour arracher les vignes en Gironde

Depuis quelques semaines, les viticulteurs girondins tirent la sonnette d’alarme. Ils attendent avec impatience des nouvelles de l’Etat français concernant une futur aide pour faire face à la crise à laquelle ils font face depuis la fin de l’année 2022.

C’est lors du salon de l’agriculture de Paris que le viticulteurs ont pu entendre des annonces concernant leur demande. Le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, le président de la région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, et le président du Conseil Interprofessionnel des Vins de Bordeaux (CIVB), Allan Sichel ont, selon Actu, « annoncé un plan d’arrachage sanitaire co-porté et co-financé, pour restructurer le vignoble bordelais ».

30 millions d’euros pour aider à l’arrachage des vignes mais « ça ne suffit pas »

Voilà ce qu’ils proposent : 30 millions d’euros et jusqu’à 38 millions d’euros selon les besoins. La Région Nouvelle-Aquitaine, elle, débloque 10 millions d’euros sur les deux à trois ans qui suivent. Pour finir, c’est le CIVB (Conseil Interprofessionnel du Vin de Bordeaux) qui annonce une aide de 19 millions d’euros.

Pour le collectif Viti 33 « ça ne suffit pas, ça ne va pas couvrir les autres dépenses de l’arrachage« .

Aujourd’hui, toujours selon le collectif, il existe 40 000 hectares qui sont cultivés à perte. « C’est pour cela qu’on souhaitait arracher entre 15 000 à 20 000 hectares , à hauteur de 10 000 € l’hectare. Là, on est loin du compte ».