France
« C’est un sacré choc » : une habitation ravagée par les flammes dans l’Orne

Dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 mars 2025, un violent incendie a complètement détruit un bâtiment abritant une habitation et un atelier à Ménil-Gondouin, entre Argentan et Flers (Orne). Par chance, aucune victime n’est à déplorer selon Ouest France.
Dès les premières heures de la nuit, les flammes se sont propagées avec une rapidité fulgurante. « Le feu serait parti d’un tracteur », avance le lieutenant Éric Morin du centre de secours d’Écouché-les-Vallées, l’un des premiers à être intervenu, vers 20 h. « Il s’est vite propagé ensuite, toute la structure du bâtiment était en bois. »
Une intervention massive des pompiers
Face à l’ampleur de l’incendie, 47 sapeurs-pompiers issus de sept casernes différentes ont été mobilisés. Leur action s’est poursuivie tout au long de la nuit. « L’incendie a duré toute la nuit. On a allégé le dispositif vers 2 h du matin », précise le lieutenant Morin. Vendredi matin, une équipe de pompiers de Briouze et d’Écouché était encore sur place pour s’assurer que plus rien ne brûlait.
« Les occupants sont sortis rapidement »
Heureusement, les occupants de l’habitation ont pu quitter les lieux à temps. « Ils sont sortis rapidement quand ils ont entendu du bruit », explique un secouriste. Le feu ne s’est pas propagé à la maison voisine située au bout de l’impasse du Bourg-Neuf, évitant ainsi un drame encore plus important.
L’intervention des pompiers a également permis de prévenir une explosion potentiellement désastreuse. « Il y a eu un gros risque d’explosion de bouteilles d’acétylène [un gaz inflammable ndlr.]. Mais elle n’a pas eu lieu. » , indique le lieutenant.
Un choc pour les victimes et les proches
Au petit matin, il ne restait plus rien du bâtiment ravagé par les flammes. Sur place, des amis étaient venus soutenir le couple de sinistrés, encore sous le choc. « C’est un sacré choc », confie l’un d’eux. Le maire du village s’est également rendu sur les lieux pour apporter son soutien. Les propriétaires, bouleversés, ont pour l’instant préféré ne pas s’exprimer.