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La vulgarisation de sa thèse en 180 secondes, emmène cet angevin à Paris !

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Crédit Université d’Angers

La finale Pays de la Loire de Ma Thèse en 180 secondes a eu lieu ce lundi 20 mars à la Cité des Congrès de Nantes. Quatorze doctorant·es des universités de Nantes, d’Angers et du Mans étaient ont présenté en moins de 3 minutes chrono leurs travaux.

Maxime Daviray, en 2e année de thèse sur le site angevin du Laboratoire de Planétologie et Géosciences (LPG), a remporté le prix du Jury. Il est qualifié pour la demi-finale nationale de la 10e édition de Ma Thèse en 180 secondes, qui opposera 56 thésard·es le 30 mars à Paris.
C’est la première fois qu’un membre de l’Université d’Angers atteint ce niveau de la compétition.

Maxime Daviray parlera une nouvelle fois de sa thèse sur les foraminifères et de ce que la coquille calcaire de ces micro-organismes nous dit de l’état d’écosystèmes comme les vasières. Après avoir conquis le jury lors de la sélection angevine de Ma Thèse en 180 secondes, l’Ardéchois, titulaire d’un master de Paléontologie, a de nouveau remporté le prix du Jury lundi 20 mars à la Cité des Congrès de Nantes, en offrant un résumé accessible mais précis de sa thèse sur le « Fonctionnement biogéochimique des écosystèmes transitionnels colonisés par les bactéries filamentaires électriques : impact sur la meiofaune benthique ». 

Surprise

« C’est incroyable, c’est encore plus une surprise qu’à Angers »s’est réjoui le doctorant du site angevin du Laboratoire de Planétologie et Géosciences (LPG), actuellement en 2e année de thèse.

Seize candidat·es issus des sélections d’Angers, de Nantes et du Mans étaient en lice le 20 mars à Nantes. La seconde représentante de l’Université d’Angers, Jaspe Chen, doctorante au sein du laboratoire Mint, n’a pas réussi à conquérir le cœur des spectateurs, comme elle l’avait fait lors de la sélection à Angers.

Le prix du Public et la seconde place qualificative pour la demi-finale ont été attribués à Laura Pageault, doctorante nantaise de l’Ifremer, qui étudie la micro-algue haptophyte Tisochrysis lutea.

« C’est super d’aller à Paris avec deux thèses sur des micro-organismes, des sujets qui ont moins le vent en poupe que d’autres mais qui sont pourtant essentiels », souligne Maxime Daviray.

Ma Thèse en 180 secondes a pour but de faire comprendre à tous, son objet d’étude en 3 minutes et pas une seconde de plus !

Cet exercice périlleux et original a un intérêt double pour le ou la doctorant·e : il lui permet de rendre accessible ses recherches au plus grand nombre et surtout l’entraîne à l’art oratoire devant une audience. Une expérience valorisante pour faire face à de futurs recruteurs !

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