Justice
Procédure de divorce : quelles démarches ?

Le divorce constitue une étape complexe et souvent délicate dans la vie. Les dispositions légales établissent un cadre visant des décisions justes pour les deux parties.
Les différents types de divorce en France
La loi française propose plusieurs formes de divorce adaptées à différentes situations. Souvent, l’assistance d’un avocat divorce Angers devient nécessaire pour déterminer la procédure appropriée. Le divorce par consentement mutuel, sans juge, est le plus rapide. Pour cette démarche amiable, les époux doivent avoir leurs avocats respectifs. Cette procédure exige aussi leurs accords sur tous les aspects de la séparation. Le divorce contentieux regroupe trois cas : accepté, pour altération définitive du lien conjugal et pour faute. Le divorce accepté intervient lorsque les concernés s’entendent sur le principe du divorce, mais pas sur toutes ses conséquences. Le divorce pour altération définitive du lien conjugal peut être demandé après deux ans de rupture effective. Enfin, le divorce pour faute reste possible en cas de violation grave des obligations du mariage. Le choix dépendra de la capacité des époux à être d’accord sur les conditions de leur rupture.
Les étapes essentielles de la procédure
Toute procédure commence par la consultation d’un avocat. Elle vise à évaluer les enjeux et établir une stratégie. Dans le cadre du divorce amiable sans juge, les avocats rédigent une convention. Les époux et leurs avocats signent l’accord. Le document sera enregistré par un notaire. Un des avocats transmet une attestation de dépôt de la convention à la mairie du lieu de mariage. L’inscription du divorce sur l’acte de mariage et les actes de naissance des conjoints formalise la rupture. Pour les divorces contentieux, une requête est déposée auprès du juge aux affaires familiales. Puis, ce dernier invite à une conciliation, cette phase est obligatoire. Si aucun accord n’est trouvé, la procédure se poursuit avec l’assignation. Le tribunal statue sur les mesures provisoires : résidence séparée, garde des enfants, pension alimentaire… Le dossier suit son cours jusqu’au jugement de divorce, rendu par la juridiction après débat contradictoire.
Le divorce par consentement mutuel judiciaire et l’audition de l’enfant mineur
Le divorce par consentement mutuel judiciaire demeure nécessaire lorsqu’un mineur demande à être entendu par le juge. En effet, tout enfant moins de 18 ans capable de discernement a le droit de s’exprimer dans toute procédure le concernant. Si l’enfant manifeste ce souhait, les parents ne peuvent plus recourir au divorce amiable par acte sous signature privée contresigné par avocats. L’audition se déroule généralement sans la présence des parents, dans un cadre rassurant adapté à la progéniture. Le juge l’informe que son témoignage ne le contraint pas à prendre parti. Le magistrat recueille son avis sur les modalités de l’organisation de sa vie après le divorce. Cette démarche respecte l’article 388-1 du Code civil qui garantit le droit de l’enfant à parler. Toutefois, elle ne lui confère pas un pouvoir de décision dans la procédure.
Conséquences et formalités après le divorce
Une fois le divorce prononcé ou la convention homologuée, il faut procéder à la transcription sur les actes d’état civil. Cette formalité rend le divorce opposable aux tiers. Le divorce entraîne plusieurs répercussions :
- le partage des biens ;
- la résidence des enfants et le droit de visite sont fixés, tout comme les pensions alimentaires éventuelles ;
- en cas de disparité de revenus, une prestation compensatoire peut être versée à l’un des époux pour équilibrer une perte de niveau de vie.
Vous pouvez faire appel en cas de désaccord avec le jugement rendu.
Le divorce, bien que complexe, suit une procédure encadrée. La loi permet de régler méthodiquement tous les aspects de la séparation pour construire sereinement l’après.