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Une affluence des grands jours pour célébrer Pâques à Cherbourg

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Crédit Diocèse d’Angers – Le message de Pâques de l’évêque d’Angers.

La basilique Sainte-Trinité de Cherbourg a réuni, ce dimanche 20 avril 2025, une foule nombreuse et émue pour la traditionnelle messe de Pâques, marquant la résurrection du Christ. Selon Actu.fr, un moment fort, chargé de symboles, entre spiritualité et convivialité familiale.


Une basilique comble pour la fête de la Résurrection

Ce dimanche 20 avril, la basilique Sainte-Trinité de Cherbourg-en-Cotentin s’est transformée en véritable lieu de rassemblement. Plusieurs centaines de fidèles ont répondu présent à l’invitation pascale, remplissant l’édifice « comme un œuf » selon certains témoins, dans une ambiance à la fois solennelle et chaleureuse.

À l’entrée, des enfants du catéchisme, vêtus de blanc — couleur de la lumière et de la vie — distribuaient les livrets de chants. Dès les premières pages, les paroles donnaient le ton : « Exultez de joie, peuples de la terre. La mort est vaincue. Le Christ est vivant. »


Une tradition vivace malgré l’évolution des pratiques

Si la fréquentation régulière des églises tend à diminuer, les célébrations de Noël et de Pâques demeurent des rendez-vous incontournables pour de nombreuses familles. « C’est un repère du calendrier », confie Jean-Michel, sexagénaire. « C’est un formidable espoir qui dépasse la foi, surtout dans le monde où nous vivons aujourd’hui. C’est un moment de retrouvailles dans les familles, partout dans le monde. »

Cette année, les festivités pascales résonnent d’autant plus fort qu’elles coïncident avec celles d’autres confessions : catholiques, orthodoxes et protestants célèbrent Pâques la même semaine, tandis que la communauté juive observe Pessa’h. Une synchronisation rare, empreinte d’un profond symbole d’unité.


Le poids de l’héritage religieux et familial

Pour beaucoup, la messe de Pâques reste un rendez-vous auquel on ne saurait déroger, qu’importe le rythme habituel de la pratique religieuse. « La Résurrection est une des bases de la foi, souligne Alice, 72 ans. C’est une des bases de la religion. Je ne viens plus très souvent à la messe, mais Pâques, hors de question de la manquer. Cela fait partie de mon éducation. »

Une foi transmise de génération en génération, qui semble résister aux évolutions sociétales et aux turbulences de l’Église.


Une fête ponctuée de symboles forts

La messe de Pâques était d’autant plus marquante cette année qu’elle s’inscrivait dans le cadre de l’année jubilaire, célébrée tous les vingt-cinq ans par les catholiques. À cette occasion, la basilique Sainte-Trinité a été désignée sanctuaire jubilaire, offrant aux fidèles un temps fort de pardon et de renouveau.

La célébration a également été marquée par la traditionnelle vague de baptêmes de jeunes et d’adultes, moment toujours chargé d’émotion. Cette année, 55 personnes ont été baptisées dans la Manche, dont une majorité de moins de 35 ans. Un geste hautement symbolique de purification et de renaissance.


Après la messe, place à la chasse aux œufs

Autre tradition indissociable du week-end pascal : le retour des cloches. Depuis le Vendredi saint, les cloches s’étaient tues, symbole du deuil chrétien. Mais en ce dimanche matin, leur carillon a de nouveau résonné, marquant la joie de la Résurrection. Selon la tradition, ce sont elles qui, de retour de Rome, sèment des œufs dans les jardins.

À peine la messe terminée, les familles se dirigeaient vers les espaces verts alentours pour participer à la traditionnelle chasse aux œufs, concluant une matinée riche en spiritualité, en partage et en souvenirs.

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