Vienne

Disparition d’Agathe Hilairet : les enquêteurs poursuivent leur travail autour de Vivonne avec une nouvelle méthode

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Trois semaines après la disparition d’Agathe Hilairet, 28 ans, les recherches se poursuivent autour de Vivonne (Vienne). Les gendarmes ont entamé la distribution régulière de questionnaires ciblés afin de tenter de faire émerger de nouveaux éléments.

Disparue depuis un jeudi de footing

Selon BFM TV, Agathe Hilairet n’a plus donné signe de vie depuis le jeudi 10 avril 2025, alors qu’elle faisait son jogging dans les environs de Vivonne. Malgré des recherches menées sans relâche, la jeune femme reste introuvable. Si les grandes opérations de ratissage ont été mises en pause, les enquêteurs poursuivent leurs actions, concentrées désormais sur des zones spécifiques ou à travers des déplacements ciblés dans d’autres départements.

Depuis le 30 avril, les battues citoyennes sont interdites jusqu’au 11 mai afin de « ne pas souiller la zone », selon les consignes des autorités.

Des questionnaires distribués chaque jeudi

Pour enrichir leur travail de terrain, les enquêteurs ont mis en place une nouvelle stratégie : la distribution de questionnaires aux automobilistes circulant dans la zone. Cette opération est programmée chaque jeudi, jour de la semaine où Agathe a disparu. Une source proche du dossier indique à BFMTV que ces formulaires sont « rapides à faire », avec quelques questions ciblées, et qu’ils sont systématiquement collectés pour analyse.

Ce jeudi 1er mai, environ « un millier de questionnaires » ont été distribués, toujours selon la même source. L’objectif est d’identifier des témoins réguliers ou des habitudes de circulation susceptibles d’éclairer les circonstances de la disparition.

Analyse quotidienne des données par une cellule nationale

Depuis le lancement de l’enquête, une cellule nationale d’investigation composée d’une vingtaine de spécialistes passe au crible toutes les informations recueillies. Ces experts travaillent en lien avec l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN), mobilisé pour traiter les données techniques et scientifiques.

Le 14 avril, une information judiciaire contre X pour « enlèvement et séquestration » a été ouverte afin de permettre un élargissement des moyens d’enquête. À ce jour, aucune piste particulière n’est écartée ni privilégiée.

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