Angers

Festival d’Anjou du 3 au 26 juin : 20 pièces dans 6 lieux d’exception et encore des places disponibles pour le 2ème plus grand festival de théâtre de France

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Une création spéciale pour le Festival d’Anjou avec le nouveau spectacle de Camille Chamoux les 6 et 7 juin aux Arènes de Doué-en-Anjou ; une ouverture avec L’Avare mis en scène dans un cadre prestigieux les 3 et 4 juin, à presque 10 jours de l’événement, il reste encore des places pour quelques-unes des 20 dates du Festival d’Anjou, le 2ème plus grand festival de théâtre de France après Avignon.

Une création spéciale pour le Festival d’Anjou : « Camille Chamoux, Pain surprises »

Parmi les incontournables pour lesquels on peut encore réserver des places : « Deux soirées avec notre merveilleuse Camille Chamoux nationale à qui j’ai confié une carte blanche pour créer un spectacle » annonce Jean Robert-Charrier, Directeur artistique du Festival d’Anjou. L’actrice, scénariste et metteuse en scène qui s’est distinguée récemment dans plusieurs films et séries télé dont La Flamme est une habituée du Festival d’Anjou. « Venue plusieurs fois triompher au Plessis-Macé lors de soirées mémorables, elle a également à plusieurs reprises créé des pièces mises en scène par Frédéric Bélier-Garcia au Quai d’Angers ». Pain surprises promet d’être une soirée pleine d’espoirs.

Portrait de Camille Chamoux les 6 et 7 juin aux Arènes de Doué-en-Anjou ©Christophe Martin

L’Avare mis en scène par Jérôme Deschamps : « en montrer moins pour en dire plus »

« En rêvant à L’Avare, cette comédie féroce, à l’inverse de ceux qui veulent inscrire l’action dans un contexte trop précis, je suis convaincu que ni Molière, ni les spectateurs n’ont besoin de ce genre d’artifice pour comprendre, pour être surpris, pour rire, pour être émus » indique Jérôme Deschamps. « J’ai pensé à la nudité des plateaux de Jean Vilar, d’Antoine Vitez et de Peter Brook. Laisser se promener l’imagination de chacun, suggérer, « en montrer moins pour en dire plus » comme disait Jacques Tati, pour que soit encore plus forte la rencontre entre la pièce de Molière et le public ».

L’Avare au château du Plessis-Macé les 3 et 4 juin © Juliette Pariso

Interruption : un spectacle en triptyque avec La Tendresse et Désobéir

Eva est allée à la rencontre de ses amies, de leurs sœurs et de leurs mères, de toutes celles qui ont accepté de lui raconter leur IVG. Puis elle a mêlé son histoire personnelle, trame de fond de la pièce, à ces récits. Avec tendresse, humour ou colère, ces femmes brisent le silence en convoquant, tour à tour, les questions de la liberté, de l’amour, du sexe, du choix ou de la famille. Ces paroles riches et diverses s’écoutent et se répondent sur des sujets universels qui concernent autant les hommes que les femmes. On est ému, on rit et on bouscule les idées reçues au travers d’un spectacle fort et enthousiasmant qui parvient à aborder le sujet de l’avortement avec un nouveau regard.

« Désobéir » le 18 juin au Cloître Toussaint à Angers

Fin de partie : la grande pièce de Beckett, sa préférée, mise en scène par Jacques Osinski

Après plusieurs monologues beckettiens en compagnie de Denis Lavant, Jacques Osinski fait un nouveau pari, excitant et effrayant : Fin de partie, la grande pièce de Beckett, sa préférée. Tout à coup, il faut voir les choses en grand. Sommes-nous sur terre ? Sommes-nous sur l’Arche de Noé après la fin du monde ? Peut-être est-ce déjà le purgatoire… « Aborder Fin de partie, c’est me poser la question du théâtre, retrouver le théâtre, après m’être centré sur les mots et la musicalité : tout à coup, il faut voir les choses en grand » précise Jacques Osinski. « Quatre comédiens sur scène et un décor. Je retrouve l’excitation d’une première fois, la magie enfantine des trois coups et du théâtre de Guignol. Il y a de cela dans le début de Fin de partie ».

« J’ai vu 117 spectacles pour tenter d’en trouver une vingtaine qui plaise à ma famille d’Anjou. Cette année encore il y en aura pour tous les goûts ! Des spectacles de troupe, des seuls en scène, des très jeunes, des très âgés. Des qui dansent, des qui font rire d’autres qui font pleurer » ajoute Jean Robert-Charrier, Directeur artistique du Festival d’Anjou.

MÉRAND Zolan