UFAB Angers

Avant, pendant et après le confinement avec l’UFAB

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Credit AM – Brito De Sousa raconte le confinement vécu par l’UFAB

Le confinement laissera des traces dans le monde du sport. Voici un retour sur cette période avec Brito De Sousa, président de l’Union Féminine Angers Basket.

Le confinement, les sportifs du monde entier ont dû y faire face également. Pour l’UFAB, celui-ci est arrivé au mauvais moment dans l’avancée du club par rapport à la belle saison que les joueuses effectuaient. Lorsque le confinement a été déclaré, l’UFAB, 2e à cette période, affrontait à domicile, le leader de la Ligue Féminine 2, Aulnoye. « Le match devait accueillir environ 1 000 spectateurs, mais la veille du match, le Président (Emmanuel Macron) déclare le confinement pour le lundi. On a dû se résigner, car nous n’avions pas le choix, mais on était très déçus de ne pas jouer, surtout que c’était un match à enjeu qui nous attendait » explique Brito de Sousa. Un flou s’est rapidement installé sur le visage de nombreux clubs, car « on ne voyait pas comment les choses, à terme, pouvaient s’éclaircir »

Imaginer la fin de saison

La suite de la saison s’est rapidement éclaircie avec l’arrêt total du championnat, sans champion, ni montée et descente. Un malheur pour l’UFAB qui était sur une forme ascendante. Le président de l’UFAB confie avoir été « mécontent dans un premier temps, car l’équipe avait la capacité de monter en LFB (Ligue 1). Mais quand on réfléchit, il n’y avait pas de bonne ou de mauvaise décision, il fallait s’arrêter et ça s’imposait à tous car l’enjeu était ailleurs que dans le championnat« . Un championnat qui s’est donc arrêté sans voir de montée ni de descente, ce qui frustre un peu certains clubs comme l’UFAB qui indique que « ne pas pouvoir aller au bout de ses objectifs, c’est très embêtant, car les clubs professionnels ne vivent que de ça » et qui se pose des questions « aujourd’hui, on bloque les championnats, mais qu’est-ce qui nous dit qu’à terme, les difficultés rencontrées avec le Covid ne soient pas remplacées par autres choses et peut-être qu’il faille passer à une autre visibilité que des montées et descentes ? » Avec ces avis, le sport doit donc s’adapter pour éviter de retrouver de telles situations.

Des joueuses en chômage partiel

 Les joueuses professionnelles de l’UFAB ont été, comme beaucoup d’autres clubs, mises en chômage partiel, ce qui veut dire qu’elles n’étaient « plus vraiment sous l’ordre de l’entreprise » explique le président pour ensuite ajouter « toutes se sont fait accompagner par des coachs sportifs pour travailler en appartement ou en maison afin de ne pas perdre physiquement et répondre à leurs objectifs personnels« . Dans cette situation exceptionnelle, les sportifs n’ont jamais connu un tel arrêt, sauf pour se rétablir d’une blessure, il fallait donc garder un suivi pour conserver les conditions athlétiques. 

Remettre le staff en route

Lors de ce confinement, la gestion du club était tout aussi importante que la gestion des joueuses. Les salariés ont été mis, pour une partie, en chômage partiel, mais pour une courte période, car ces personnes devaient « continuer le travail pour le projet de la prochaine saison« . Ce fut le cas pour David Gautier (entraîneur de l’équipe professionnelle) et John Delay (responsable technique et entraîneur du centre de formation) qui ont repris leurs activités à mi-temps. La société actuelle a une chance de connaître les visioconférences, ce qui a permis aux bénévoles et aux salariés de continuer à travailler « pour que le club continu d’avancer » nous dit Brito De Sousa. 

Aujourd’hui, les joueuses sous contrat jusqu’au 30 juin sont encore en chômage partiel, mais tout le reste du club a repris ses activités. 

Une phase de déconfinement progressive

La phase de déconfinement était très attendue pour beaucoup de personnes. Aujourd’hui, la reprise est progressive pour certains clubs, ce qui est le cas de l’UFAB qui a déjà la tête dans la prochaine saison depuis l’arrêt de la saison comme le précise le président du club « les joueuses, de tous niveaux, se sont remises au jeu. Bien évidemment, on a pris des dispositions sur les gestes barrières, comme tout le monde« . 

Prendre de nouvelles dispositions

Pour la saison prochaine, le club souhaite mettre en place un dispositif quasi-unique « on va donner à toutes nos licenciées un maillot réversible, une gourde et d’autres équipements pour éviter que tout le monde se prête le matériel du club. On veut éviter qu’une fille passe un chasuble à quelqu’un d’autre et que celle-ci récupère les gouttes de sueurs de la précédente joueuse » indique Brito de Sousa. Toutes ces dispositions ne sont pas destinées qu’au Covid, mais plutôt pour n’importe quelle maladie. 

Un retour plus tôt

Le groupe professionnel est actuellement dans une phase de retour au jeu jusqu’à la fin de saison qui se termine le 30 juin. A l’heure actuelle, il n’y a pas de stage en vue pour cet été mais le président a ajouté que « tout le monde est dans l’inconnu sur la date de reprise, mais nous allons nous adapter. On va sûrement reprendre plus tôt que d’habitude, car il y a une inconnue physique et cela doit se faire par étapes. Je pense que nous reprendrons 15 jours plus tôt qu’à notre habitude.« 

 

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