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Dans les Pyrénées, Macron dit vouloir analyser les « causes profondes » des violences urbaines

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Emmanuel Macron et Elisabeth Borne étaient tous deux en régions jeudi, dans les Pyrénées pour l’un et en Normandie pour l’autre, où ils ont évoqué les violences urbaines dont les « causes profondes » doivent être analysées, a dit le président.

Le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre français Elisabeth Borne assistent à une réunion d’urgence du gouvernement après que des émeutes ont éclaté pour la troisième nuit consécutive à travers le pays après la mort de Nahel, un adolescent de 17 ans tué lors d’un contrôle routier à Nanterre par un Officier de police français, au centre de crise d’urgence du ministère de l’Intérieur à Paris, en France. /Photo prise le 30 juin 2023/REUTERS/Yves Herman

Le chef de l’Etat s’est rendu à Pau (Pyrénées-Atlantiques) où il a rencontré son proche allié François Bayrou, maire de la ville et président du MoDem.

« Nous avons tous vécu un moment important dans la vie de la Nation, donc on va continuer de travailler », a dit le président, qui avait reçu mardi à l’Elysée 302 des quelque 500 maires touchés par les violences consécutives à la mort d’un jeune de 17 ans tué par un tir de policier le 27 juin à Nanterre (Hauts-de-Seine).

« La première réponse, c’est l’ordre, le calme, c’est la concorde, et ensuite c’est de travailler sur les causes profondes de ce qui est advenu », a poursuivi le chef de l’Etat.

Emmanuel Macron devait ensuite suivre la sixième étape du Tour de France cycliste entre Tarbes et Cauterets-Cambasque.

La Première ministre était pour sa part à Lisieux, cité du Calvados touchée par les émeutes qui ont donné lieu, dans tout le pays, à des pillages et des attaques de lieux symboliques de la République comme des mairies et des commissariats.

« On a besoin de comprendre, prendre le temps du diagnostic, se méfier des clichés », a déclaré Elisabeth Borne lors d’une réunion avec des élus locaux.

Invitée sur France 2, la députée Rassemblement national Marine Le Pen a dit voir dans les émeutes « l’expression d’une haine de la France, clairement, et de tout ce qui peut représenter l’Etat ».

« On en a ras-le-bol de la déresponsabilisation, on en a ras-le-bol de la culture de l’excuse, on en a ras-le-bol de venir payer (…) pour ceux qui ne respectent pas la loi », a aussi déclaré la double finaliste de l’élection présidentielle.

Après de fortes tensions la semaine dernière qui ont donné lieu à plus de 1.300 interpellations dans la seule nuit de vendredi à samedi, la situation s’est calmée ces derniers jours. Le ministère de l’Intérieur a fait état de 20 interpellations dans la nuit de mercredi à jeudi à la suite de violences urbaines.

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