Jeux Olympiques
Nicolas Gestin triomphe en Nicolas Gestin triomphe en Canoë Slalom et remporte l’Or aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Ce lundi 29 juillet, le Français Nicolas Gestin a offert à la France une performance mémorable en remportant la médaille d’or en canoë slalom lors des Jeux olympiques de Paris 2024. Cette victoire marque un moment historique pour le canoë français et contribue à l’excellent parcours de la délégation française dans ces Jeux.
Une Victoire Stratégique et Emotive
Nicolas Gestin, âgé de 24 ans, a démontré une incroyable maîtrise et concentration sur le parcours technique et exigeant de Vaires-sur-Marne. Dès les premiers instants de la compétition, il s’est distingué par sa rapidité et sa précision, naviguant avec agilité entre les obstacles et réalisant un temps impressionnant de 91.37 secondes, sans aucune pénalité. Cette performance parfaite lui a permis de se hisser au sommet du podium, à la grande joie des spectateurs venus l’encourager.
La course était particulièrement attendue, car Gestin avait déjà fait forte impression lors des qualifications, se classant parmi les favoris pour le titre olympique. Sa détermination et sa résilience lui ont permis de surmonter la pression d’une compétition de ce niveau, et son triomphe en finale a été accueilli par une ovation massive de la foule.
Un Podium de Haut Niveau
Derrière Gestin, le Britannique Adam Burgess a également réalisé une excellente performance, décrochant la médaille d’argent. Burgess, connu pour son style fluide et agressif, a terminé avec un temps de 92.65 secondes, commettant une légère erreur qui lui a coûté de précieuses secondes et l’a empêché de rivaliser avec Gestin pour l’or.
Le podium a été complété par le Slovaque Matej Benus, un athlète expérimenté et médaillé à de nombreuses reprises sur la scène internationale. Benus a réussi à obtenir la médaille de bronze avec un temps de 94.12 secondes. Malgré quelques difficultés rencontrées en milieu de parcours, son expérience lui a permis de s’adapter rapidement et de conserver une place sur le podium.
Un Rêve devenu réalité pour Gestin
Pour Nicolas Gestin, cette victoire est l’aboutissement de nombreuses années de travail acharné et de sacrifices. Originaire de Pontivy, en Bretagne, Gestin a commencé le canoë à un jeune âge, inspiré par les exploits de ses idoles et motivé par son amour pour ce sport exigeant. Il a gravi les échelons du sport français, remportant plusieurs titres nationaux et européens avant de s’imposer sur la scène mondiale. Cette médaille d’or olympique vient couronner un parcours déjà brillant et prometteur pour l’avenir.
Dans une interview après sa victoire, Gestin a exprimé sa gratitude envers son équipe et sa famille, soulignant l’importance du soutien qu’il a reçu tout au long de sa carrière. « C’est un rêve devenu réalité, » a-t-il déclaré, les yeux encore brillants d’émotion. « Remporter l’or devant mon public, ici à Paris, est quelque chose d’incroyable. Je n’aurais pas pu le faire sans le soutien inconditionnel de mon équipe, de ma famille, et de tous ceux qui ont cru en moi. »
Cette médaille d’or en canoë slalom est la première pour la France dans cette discipline depuis plusieurs années, consolidant la position de la nation comme l’une des meilleures au monde dans le sport nautique. Le succès de Gestin s’inscrit dans une série de résultats remarquables obtenus par les athlètes français lors des Jeux de Paris 2024, renforçant le prestige et l’honneur du pays hôte.
L’ambiance était électrique au stade nautique de Vaires-sur-Marne, avec des fans en liesse chantant la Marseillaise pour célébrer la victoire de Gestin. Ce triomphe olympique restera sans doute gravé dans les mémoires comme l’un des moments marquants de ces Jeux.
La France a décroché lundi huit médailles olympiques supplémentaires, portant son total à 16 depuis le début des Jeux de Paris, grâce notamment à l’or de Nicolas Gestin en canoë et au doublé au sabre de Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer.
Les équipes masculines en équitation et au tir à l’arc, Victor Koretzky en VTT et Joan-Benjamin Gaba en judo ont obtenu l’argent tandis que Sarah-Léonie Cysique, aussi en judo, a arraché le bronze.
Les médailles d’or et d’argent déjà assurées avant la finale franco-française du sabre, Manon Apithy-Brunet et Sara Balzer devaient se battre pour l’or. Il est revenu à la première nommée, qui a décroché son premier titre olympique, surprenant sa compatriote pourtant numéro deux mondiale.
Bien placés après le dressage et le cross, Nicolas Touzaint, Stéphane Landois et Karim Laghouag ont préservé leur place sur le podium du concours complet d’équitation à l’issue de la dernière épreuve, le saut d’obstacles, pour décrocher l’argent. C’est une troisième médaille consécutive pour le concours complet tricolore après l’or de Rio de Janeiro 2016 et le bronze de Tokyo 2021.
Au lendemain du sacre de Pauline Ferrand-Prévot, Victor Koretzky a confirmé la bonne dynamique du VTT tricolore en s’emparant de la médaille d’argent. Longtemps à la bataille pour le titre, il a été attaqué puis gêné dans le dernier tour par le Britannique Tom Pidcock, champion olympique pour la deuxième fois de suite.
La troisième médaille d’argent provient du tir à l’arc, un podium inédit pour l’équipe masculine dans cette discipline. Les Français se sont inclinés 5-1 en finale face aux grands favoris sud-coréens, qui ont ainsi obtenu leur troisième titre olympique consécutif dans cette épreuve.
En judo, Joan-Benjamin Gaba, 23 ans, sans grande référence avant ces Jeux, a réalisé la surprise du jour en récoltant l’argent en moins de 73 kg, battu en finale par l’Azerbaïdjanais Hidayat Heydarov à l’issue d’un combat éreintant tandis que Sarah-Léonie Cysique, 26 ans, a pris le bronze en moins de 57 kg via le tournoi de repêchages, trois ans après l’argent de Tokyo.
Dans l’épreuve masculine de skateboard street, qui avait été reportée en raison du mauvais temps, c’est la douche froide pour le champion du monde en titre Aurélien Giraud qui n’est pas parvenu à se qualifier en finale.
Dans les sports collectifs, les Bleues du rugby à sept sont tombées de haut en s’inclinant en quarts de finale contre le Canada (19-14) après une phase de groupes immaculée.
Les Françaises ont aussi dominé les Canadiennes en basketball (75-54) malgré la maladresse inhabituelle de la Lexovienne Marine Johannès, qui n’a inscrit que sept petits points. Elles ont bâti leur succès dans le deuxième quart-temps avec un cinglant 23-2.
Après leur revers initial contre le Danemark, les handballeurs, tenants du titre, ont de nouveau chuté face à la Norvège (27-22). Pour son entrée en lice, l’équipe de France féminine de volley s’est lourdement inclinée face à la Serbie (3-0)