Agriculture
Manif contre le refus d’installation de jeunes agriculteurs bio à Angers. . La FDSEA dénonce « un mélange des genres »

Ce jeudi, la Maison de l’Agriculture de Maine-et-Loire a été le théâtre « d’une occupation dont le mélange des genres laisse songeur. », dénonce la FDSEA
Un conflit dont l’attribution de 170 hectares de terres situées à Denée dans les vallées angevines est la cause, avec d »un côté un projet d’installation d’agriculteurs bio, de l’autre le choix d’agrandir des exploitations conventionnelles.
Ce jeudi 3 octobre, les membres de la Confédération paysanne et ses soutiens ont investi le hall de la chambre d’agriculture du Maine-et-Loire d’Angers.
« Entre quelques agriculteurs munis de drapeaux de la Confédération Paysanne, mêlés à des drapeaux de la France Insoumise, des Soulèvements de la Terre, du syndicat Sud, des Jeunes Communistes et de FNE, accompagnés d’une députée LFI d’Ille-et-Vilaine, et entre le collage de tracts et autres tags anarchistes, le cocktail présent sur place avait de quoi surprendre. », dénonce la FDSEA dans un communiqué.
A l’origine de ce mouvement, « nous avions compris qu’il s’agissait d’une action d’agriculteurs, pour exprimer un mécontentement à propos d’une décision sur des terres agricoles. Force est de constater que ce n’était pas une action d’agriculteurs mais plutôt d’un mélange de protestataires en tous genres. », poursuit la FDSEA dans son communiqué
« Nous ne souscrivons pas au projet de décroissance de la Confédération Paysanne. Pour autant, nous respectons le fait que nous soyons tous collègues agriculteurs et nous nous sommes toujours refusés à faire siffler d’autres agriculteurs. Notre métier mérite mieux que ces tentatives de divisions. » indique la FDSEA, majoritaire à la Chambre d’Agriculture.