Environnement

Le projet de Boudré. L’élue répond aux interrogations

Publié

le

DR- Le projet de Boudré. L’élue répond aux interrogations

Le Conseil départemental de Maine-et-Loire a entériné, en octobre 2017, le projet de vente de 146 hectares sur les 513 que compte le domaine de Boudré à Seiches sur le Loir à un entraîneur de chevaux de Maisons-Laffitte, Yannick Fouin. Le dossier suit son cours dans le cadre d’une enquête publique qui se prolonge jusqu’au 27 octobre.

Professionnel de renom dans le milieu des courses hippiques et originaire de l’Anjou, Yannick Fouin souhaite transférer à Boudré son centre d’entraînement de 80 chevaux avec une trentaine d’emplois à la clé. La perspective de cession partielle du domaine porte sur la ferme de la Gayonnière (117 hectares), l’hippodrome et le parking (25,5 hectares), ainsi que sur la maison de gardien et le relais de chasse (3,5 hectares). Soit 146 hectares sur les 530 du domaine. Ce projet de vente, qui exclut la forêt et les étangs, appelés à rester propriété publique, a été assujetti à un cahier des clauses environnementales dont la SAFER Maine Océan se portera garante pour une durée de trente ans.

La finalisation de la vente est conditionnée par le changement de zonage d’un espace de 4 hectares (soit 0,75 % de l’ensemble du domaine de Boudré), portant sur le secteur bâti de l’hippodrome et du parking situé en face, actuellement classé en zone naturelle et qui passerait, dans le cadre de l’adoption du PLUi (plan local d’urbanisme intercommunal), en zone agricole. Une enquête publique, ouverte le 24 septembre dernier, se prolonge jusqu’au samedi 27 octobre.

Des atours environnementaux, économiques, touristiques

« Ce projet de valorisation du patrimoine départemental allie des atouts environnementaux, économiques et touristiques, appuie Véronique Goukassow, conseillère départementale du canton Angers 6. Il conforte la filière chevale de l’Anjou. Quant aux usagers du domaine, ils pourront conserver leurs habitudes de promenade dans ce qui constitue le 3e espace naturel sensible du département de par son importance. Pour toutes ces raisons, le projet a reçu, à l’issue d’une large concertation, l’avis favorable de la commune de Seiches-sur-le-Loir et de la Communauté de communes Anjou-Loir-et-Sarthe », rappelle l’élue.

Sur le volet environnemental, Véronique Goukassow entend apporter certaines précisions. Un arrêté préfectoral autorise des prélèvements d’eau dans le Loir jusqu’à 100 m3/h. « Le futur centre d’entraînement aura des besoins en eau très largement inférieurs et sans nécessité de forage », explique l’élue. Ils seront destinés à abreuver les chevaux, à nettoyer les box et à humidifier la piste en période sèche afin que la poussière ne remonte pas dans les voies respiratoires des équidés.

Les 170 vaches de l’actuelle exploitation agricole seront remplacées par 80 chevaux. « Il faut préciser qu’en production de méthane, un cheval pollue trois fois moins qu’un bovin », précise Véronique Goukassow. Enfin, s’agissant des arbres du parking, « ceux-ci n’ont d’autre valeur qu’ornementale et ne relèvent pas du domaine classé par l’Office national des forêts. Il ne fait aucun doute que si certains doivent être abattus, d’autres seront néanmoins replantés », assure l’élue.

La rédaction apporte chaque jour son lot quotidien d'information angevine, pour vous fournir l'essentiel de l'actualité de la journée.Vous avez une information urgente, pratique, n’hésitez-pas envoyez la nous sur redaction@my-angers.info

Continuer à lire