Gastronomie

« Tables des Mauges, Tables de Loire » et « Mon cÔffret des Mauges » : régaler les consommateurs de la région et promouvoir les circuits courts

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Entre Angers, Cholet et Nantes, « Tables des Mauges, Tables de Loire » et « Mon cÔffret des Mauges », invitent les habitants de la région et les touristes de passage à découvrir et savourer des produits provenant tout droit du terroir des Mauges.

L’opération « Tables des Mauges, Tables de Loire » revient après deux ans d’absence lié au COVID avec cette année 23 dates dans 14 restaurants, du 29 octobre 2022 au 28 avril 2023. La première date sera l’occasion de découvrir l’exploitation agricole d’Emilie à Valanjou : Les Cerfs de la Fardellière. Une expérience gustative unique en pleine période du brame du cerf (celui-ci ne durant que quelques semaines) …

En parallèle, « Mon cÔffret des Mauges » réunit une soixantaine d’artisans, de producteurs et commerçants des Mauges afin de promouvoir le consommer local. Parmi eux, une productrice de safran qui récolte actuellement cette épice rare, un artisan qui fume le poisson avec patience… ou encore des vignerons passionnés.

Au programme de « Tables des Mauges, Tables de Loire », 14 chefs proposeront aux clients de leur restaurant un menu unique le temps d’un week-end sur un, deux ou trois services uniquement. Des menus concoctés à base de produits de proximité, parfois oubliés, qu’ils pourront savourer à l’une des tables des 14 restaurants participants. Les clients auront l’occasion de gouter des plats peu communs comme les ravioles de mulet, le velouté de patidou ou encore la lamproie à l’Anjou Rouge.

Sabrina Jossec récolte le safran pour des tables de la région et confectionne des produits

Sabrina Jossec, productrice à la safranière « Cynfaël, Le prince du safran » participe à « Mon cÔffret des Mauges » avec des produits à base de safran qu’elle récolte à l’automne à Saint-Sauveur-de-Landemont (Orée d’Anjou) sur une parcelle d’un hectare. « Il faut compter entre 4 à 6 semaines pour récolter les fleurs de safran, uniquement à la main. On utilise cette épice rare dans des plats comme la paëlla, avec des plats de poisson ou encore dans certaines pâtisseries. Dans les Mauges, le safran n’a pas le même goût et est plus fruité que dans le Sud de la France par exemple ». Sirop de safran, confiture ou bien caramel au beurre salé safrané sont à retrouver dans « Mon cÔffret des Mauges ». Sabrina vend également son safran à des particuliers qui viennent directement sur place, mais aussi à des restaurateurs et épiceries fines de la région. Comme à Philippe Coco, chef cuisinier du restaurant gastronomique Envol à Angers. « Dans notre restaurant, le safran est travaillé avec un plat à base de coquillages. On l’utilise aussi pour en faire une sauce pour notre plat signature « La Bulle ».

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