Orne
Insultes au maire d’Alençon : un homme condamné à des travaux d’intérêt général

Le 27 septembre, lors d’une audience à la cour d’appel de Caen, Joaquim Pueyo, maire d’Alençon, a déposé une demande de dommages et intérêts suite à des insultes reçues en août 2023.
Selon La Manche Libre, cette demande a été rejetée dans le délibéré du 30 octobre. L’incident remonte au 16 août 2023, lorsqu’à Alençon, le maire s’était installé en terrasse avec sa nièce, place de la mairie. Ce moment de détente a rapidement tourné au vinaigre lorsqu’un homme de 49 ans, jardinier dans un Établissement ou Service d’Aide par le Travail (Esat) et sous tutelle, l’a violemment pris à partie.
Des insultes visant l’édile
L’homme, visiblement en colère, a interpellé Joaquim Pueyo en le désignant comme « Monsieur le Maire » et en invoquant son appartenance à la communauté des gens du voyage pour critiquer des expulsions. Les propos proférés étaient insultants et visaient le maire en raison de ses fonctions.
Relaxé en première instance puis condamné en appel
Absent à l’audience du 7 décembre 2023, Joaquim Pueyo n’a pu entendre la relaxe initiale prononcée pour l’homme accusé d’outrage à une personne dépositaire de l’autorité publique. Toutefois, le substitut du procureur a décidé d’interjeter appel. La cour d’appel a finalement infirmé le jugement en infligeant au prévenu une peine de 50 heures de travaux d’intérêt général avec sursis. En cas de non-exécution, la sanction pourrait être transformée en deux mois de prison.
Un incident révélateur de tensions sociales
Cette affaire illustre la complexité de certaines tensions rencontrées par les élus locaux dans l’exercice de leurs fonctions, tout en mettant en lumière la responsabilité des institutions judiciaires dans le traitement de comportements menaçants ou insultants envers des représentants de l’autorité publique.