Terra Botanica
Le groupe Looping s’apprête à prendre les rênes du parc Terra Botanica
Terra Botanica va s’associer au groupe français Looping pour accélérer son développement et renforcer son attractivité. Dès 2025, un plan d’investissement de 59 millions d’euros sera déployé pour renouveler et enrichir l’offre du parc.
À l’approche de ses 15 ans, les élus locaux souhaitent propulser Terra Botanica dans une nouvelle dimension. « Le moment est venu de construire son avenir », affirme Florence Dabin, présidente du Conseil départemental de Maine-et-Loire. En mars dernier, le Département et la Ville, les deux partenaires du groupement d’intérêt public (GIP) Terra Botanica, lançaient un appel à manifestation d’intérêt (AMI). Approchés par une dizaine de sociétés, seules deux ont retenu l’attention du parc. Et c’est Looping qui s’est finalement démarquée. Dès 2025, Terra Botanica bénéficiera donc d’un plan d’investissement de 59 millions d’euros.
DES INVESTISSEMENTS POUR RENFORCER L’ATTRACTIVITÉ
Le partenariat repose sur un bail emphytéotique administratif de 40 ans, ce qui permet de garantir la propriété publique du parc tout en offrant à Looping les moyens de financer les projets. « Ils exploiteront une marque qui continue d’appartenir au Département et un site qui appartient à la Ville et qui à la fin du bail reviendra à son propriétaire actuel », détaille Christophe Béchu, Maire d’Angers. « Nous ne vendons pas Terra Botanica ».
UN GROUPE COMPATIBLE AVEC L’ADN DU PARC
Looping, qui possède 19 parcs dans 8 pays européens, accueille 6,6 millions de visiteurs chaque année. Le groupe gère des sites comme le Zoo de la Flèche, Planète Sauvage ou encore le Grand Aquarium de Saint-Malo. Son modèle repose sur un ADN commun : privilégier des destinations à forte identité locale, conçues pour les familles et ancrées dans leur territoire. Il gère chacun de ses sites de façon autonome en créant une Société par Actions Simplifiée qui leur est dédiée.
Cette approche, combinée à une capacité d’investissement significative (218 millions d’euros de chiffre d’affaires projeté en 2024), semble avoir convaincu le parc. « Looping est un opérateur qui correspond à l’ADN du parc », a souligné Christophe Béchu. Si l’accord n’a pas encore été signé, c’est en bonne voie. « Nous sommes phase de négociation avancée », déclare Florence Dabin. Le projet devrait voir le jour au 1er janvier 2025.
Sur les premières années, 59 millions d’euros seront investis dans la rénovation des infrastructures, la création de nouvelles attractions et le renforcement l’engagement environnemental du parc. Pierre Watrelot, directeur général de Terra Botanica, précise : « Ce plan permettra une augmentation progressive des investissements, avec la création de nouveaux univers et un renouvellement des attractions et des infrastructures. » Sur les 22 hectares que compte le parc, 15 sont utilisés ce qui laisse place au développement. Looping s’engage également à maintenir l’ensemble des 57 salariés permanents.