Citoyenneté

Le collectif “On n’en peut pub” revendique une action choc sur la place du Ralliement à Angers

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Crédit Angers Info

Samedi 19 novembre, des militants du collectif “On n’en peut pub” ont mené une
action de désobéissance civile en couvrant de peinture et coupant l’affiche
publicitaire géante de la place du Ralliement à Angers (Maine-et-Loire) , qu’ils accusent d’être illégale. Quatre militants du collectif ont été interpellés.

Une vingtaine d’activistes écologistes ont investi la place du Ralliement ce
samedi après-midi, alors en pleine installation du marché de Noël.

Les militants du collectif “On n’en peut pub” ont escaladé la façade du bâtiment
des Galeries Lafayette, pour y asperger de peinture noire puis découper la publicité
grande de près de 3 mètres sur 4 de la marque BMW (Gamme électrique).

Les activistes déclarent que “cette publicité est totalement illégale et ne respecte ni
le code de l’environnement R581-55, ni le RLPi (Règlement Local de Publicité
Intercommunal)”

Directement sur la façade des Galeries Lafayette et juste en dessous de la publicité ciblée, le collectif a alors déployé une large banderole “ON N’EN PEUT PUB !”, issue du nom du collectif à l’origine cette action coup de poing.

“Nous avons alerté la mairie sur l’illégalité de cette publicité à de nombreuses
reprises, mais les Galeries Lafayette continuent d’enfreindre la loi en toute impunité
et au détriment de la population qui subit ces agressions publicitaires sur un
bâtiment historique de la place centre de la ville d’Angers”
, indique une membre du
collectif.

Les militant.es portaient aussi des masques à l’effigie du ministre de la Transition Écologique Christophe Béchu, l’interpellant sur le non-respect des lois sur la publicité urbaine. Pour appuyer leur message, leurs pancartes laissaient voir des slogans tels que “Bechu regarde-nous !”, “La pub fait dé-penser” ou d’autres plus humoristiques comme “Ni pub ni soumise” ou “La pub nuit même le jour”.

Leur action fait suite à plusieurs lettres adressées à la mairie d’Angers et aux Galeries Lafayette, leur demandant le décrochage définitif des publicités géantes de la place du Ralliement qu’ils accusent d’être illégales. La mairie assure quant à elle avoir transmis la demande aux Galeries Lafayette.

Cette action symbolique et revendicative s’inscrit dans la vision globale du collectif de tendre progressivement vers un “Angers sans pub” en ne renouvelant pas le contrat avec JCDecaux en 2023.
Quatre militants ont été interpellés par la police.

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