Vienne

Vaux-sur-Vienne : un jeune chat découvert grièvement blessé, atteint de 50 plombs

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© Pexels Un jeune chat criblé d’une cinquantaine de plombs a été secouru à Vaux-sur-Vienne par un habitant, qui l’a recueilli et a porté plainte pour tenter d’identifier l’auteur des tirs

À Vaux-sur-Vienne, près de Châtellerault, un jeune chat a été retrouvé gravement blessé, criblé d’une cinquantaine de plombs. L’animal a été secouru par un habitant qui a découvert sa détresse par hasard.

Un promeneur alerte les secours vétérinaires

Selon La Nouvelle République, jeudi 20 novembre 2025, en fin de journée, Sébastien Beauchamp se promenait avec des amis et ses deux chiens près du terrain de football lorsqu’il a entendu « des miaulements sinistres ».
« J’ai vu un chat, caché qui avait peur. Il était dans un mauvais état, terrifié. Il était vivant mais blessé depuis quelques jours visiblement, notamment à l’œil », raconte-t-il.
Le chat, orange, apparaît alors très affaibli. Le promeneur le transporte immédiatement chez un vétérinaire. « Son diagnostic vital est engagé. Quant à l’état de son œil, la confiance n’est pas de mise, il risque de le perdre. »

Une radiographie révélant une cinquantaine de plombs

L’examen vétérinaire confirme la gravité des blessures : près de cinquante plombs sont logés dans le corps de l’animal, du thorax à la tête. « Comment on peut faire ça à un animal ?, enrage son sauveur. Il a pris un coup de fusil ou de carabine. Après 40 plombs, j’ai arrêté de compter sur la photo. Il a reçu des plombs dans la tête, l’œil, le postérieur… »

L’animal recueilli et une plainte déposée

Sébastien Beauchamp, déjà propriétaire de deux chats et deux chiens, a décidé de recueillir l’animal. Il l’a baptisé Charly. « C’est un chat de gouttière. Il a moins de six mois. Il n’est ni tatoué ni pucé. Je l’ai adopté. Il est maintenant au chaud chez moi et essaie de se nourrir. Je vais faire ce qu’il faut pour le sauver mais on ne sait pas s’il va s’en remettre… »
L’homme a déposé plainte à la brigade de gendarmerie des Ormes pour tenter d’identifier le tireur. « J’ai déposé plainte à la brigade de gendarmerie des Ormes. On ne fait pas de mal à un animal, c’est un acte de cruauté, c’est ignoble ! »

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