Education
Amiante au collège Jean Vilar à Angers : des enseignants exercent leur droit de retrait
Ce lundi, des enseignants du collège Jean Vilar à Angers ont choisi d’exercer leur droit de retrait, exprimant leur inquiétude après un incident survenu durant les vacances d’automne. Celui-ci aurait conduit à la possible dispersion de poussières d’amiante à la suite de travaux réalisés dans l’établissement.
Face à cette situation, le Département du Maine-et-Loire a apporté des précisions pour rassurer les usagers et la communauté éducative.
Une intervention immédiate après l’incident
L’incident, signalé fin octobre lors d’une phase de chantier menée pendant les vacances scolaires, a conduit à la mise en place d’un protocole de décontamination préventif. Dans la foulée, des analyses d’air ont été réalisées par un laboratoire spécialisé.
Les résultats de ces analyses ont confirmé l’absence totale de fibres d’amiante dans l’air, conformément aux normes officielles. Malgré cela, l’événement a provoqué une inquiétude légitime parmi les enseignants et les parents d’élèves concernant les risques sanitaires liés à la présence d’amiante au sein du collège.
Expertise et communication renforcées
Pour évaluer de manière objective la situation, le Département a mandaté la société BATI, une entreprise indépendante et spécialisée, afin de réaliser un diagnostic approfondi. Leur rapport, présenté au conseil d’administration de l’établissement le 25 novembre, conclut à une absence de risque pour les usagers.
Les parents d’élèves seront également informés lors d’une réunion programmée le lundi 9 décembre à 17 h 30 dans les locaux du collège.
Engagements pour une vigilance durable
Conscient de la sensibilité de cette problématique, le Département s’est engagé à effectuer des analyses d’air annuelles pour garantir l’absence de fibres d’amiante dans l’établissement. Cet engagement vise à instaurer un climat de confiance et à prévenir toute inquiétude future.
L’amiante, une problématique régionale
Selon une étude régionale sur l’amiante en Pays de la Loire, environ 50 % des bâtiments de la région, toutes catégories confondues, sont concernés par la présence de ce matériau. Cette réalité souligne l’importance de maintenir une vigilance accrue et des protocoles rigoureux dans les établissements publics.
Le Département affirme suivre ce dossier avec la plus grande attention et réaffirme son engagement à assurer la sécurité et la sérénité des élèves, des enseignants et de l’ensemble des usagers du collège Jean Vilar.