Agriculture

Angers. Du veau bio dans les assiettes des écoliers angevins. [PHOTO]

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Credit AM - Luc Belot en visite à la SCAVO à Cholet et chez un éleveur de veaux bio

Credit AM – Luc Belot en visite à la SCAVO à Cholet et chez un éleveur de veaux bio

Quoi de mieux que de se rendre chez l’éleveur pour apprécier les bonnes choses. Sur une idée de l’Eparc d’Angers et d’Unebio (union des éleveurs bio), une rencontre avait lieu chez le transformateur SCAVO et chez l’éleveur de veaux bio, Marc Poussin, situés dans le Choletais à la limite du Maine-et-Loire. Une rencontre enrichissante pour Inès Tomé, directrice de L’EPARC et Luc Belot, Président de l’établissement.

Pour l’Eparc qui favorise de plus en plus les aliments bio dans la composition de ses menus pour les 12 000 écoliers de l’agglomération angevine, c’est la troisième fois qu’elle fait confiance aux éleveurs de veaux bio du département. « Un produit assez cher à la base, mais important à faire découvrir aux enfants. » indique Luc Bélot. Un produit noble dans le tarif d’un menu qui oscille entre 0,68 cts à 5€ pour les familles les plus aisées. Aidé aux achats par son prestataire Sodexo, la cuisine centrale peut proposer des produits nobles et bio qu’elle ne pourrait obtenir seule. « Notre objectif est de garantir une filière locale dans la composition de nos menus ». affirme Luc Belot. Démarche raisonnée et circuits courts, la recette fonctionne, la cantine angevine soucieuse d’une démarche de développement durable fait déjà confiance à d’autres producteurs bio de la région pour ses fruits et légumes (mogettes, lentilles, pommes, poires…) mais aussi pour ses laitages.

Pour le menu du 9 janvier prochain, le service de restauration collective fera une nouvelle fois confiance aux éleveurs angevins avec du sauté de veau dans la composition du repas du jour soit une commande de 1200 kilos de viande bio pour un service. Direction le Choletais pour comprendre l’acheminement du sauté de veau de l’éleveur au consommateur.

Tout débute chez l’éleveur Bio, Marc Poussin installé depuis 20 ans à quelques mètres du Maine-et-Loire à Saint-Pierre-des-Échaubrognes (Deux-Sèvres) où il dispose d’un cheptel de veaux, bovins, agneaux, volailles bio sur 80 Ha. Adhérent à Unebio et E-bio, ceux-ci lui permettent de transformer, commercialiser, distribuer son élevage bio « toujours dans le souci de garantir une production de qualité et une stabilité sur le prix d’achat pour l’éleveur » indique Guillaume LEJAL Directeur Général d’Unebio. Pour la transformation, direction l’abattoir de la SCABEV aux Herbiers (85) puis chez SCAVO à Cholet, un des partenaires d’Unebio pour le désossage, transformation et le conditionnement de l’élevage bio dans les Pays de la Loire. Un partenariat fort qui permet « une traçabilité fiable et des produits de qualité » laisse à dire le directeur commercial de SCAVO. Une traçabilité qui permet d’annoncer à tous les distributeurs finaux le nom de l’éleveur d’où provient la bête.Une fois transformé et étiquetté, le veau bio sorti de chez SCAVO à une maturation de 13 jours et une DLC de 30 jours.

Unebio et E-Bio dans les Pays de la Loire, c’est 2000 éleveurs, 5 000 bovins, 800 veaux, 1400 agneaux, 6 000 porcs et 333 000 volailles en 2013.Et en 2014, une bonne nouvelle en apporte une autre, l’Union des éleveurs bio aimerait bien déménager son siège social et ses 30 salariés qui se situent actuellement à Alençon…. Vers Angers. Les atouts, « Angers est au centre de tout, trains et proximité avec les autoroutes » conclut Guillaume LEJAL DG Unebio.

 

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