Angers

Une charte signée pour améliorer le quotidien des habitants des quartiers prioritaires d’Angers

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Jeanne Behre-Robinson, présidente d’Angers Loire Habitat, Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire et Francis Guiteau, adjoint à la Politique de la Ville aux côtés des représentants des bailleurs sociaux signataires de la charte. / Crédit : Angers Info

La charte de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP) a été signée ce lundi pour améliorer le quotidien des habitants au sein des quartiers prioritaires à Angers. Sécurité et espaces verts font notamment partis des priorités.

Ce lundi 3 février 2025, Philippe Chopin, préfet de Maine-et-Loire, Francis Guiteau, adjoint à la Politique de la Ville, ainsi que Jeanne Behre-Robinson, présidente d’Angers Loire Habitat, ont apposé leur signature aux côtés des bailleurs sociaux partenaires sur la charte de la Gestion Urbaine et Sociale de Proximité (GUSP). Une charte qui s’inscrit dans le cadre du contrat d’engagement « Quartiers 2030 », une feuille de route répondant aux attentes des habitants exprimées lors des concertations citoyennes.

UNE POLITIQUE D’ACTION DE TERRAIN

« Il faut que ce soit des diagnostics de terrain, ce sont les habitants qui connaissent le mieux leur quartier », insiste Nicolas Legrand, coordonnateur de la GUSP à Angers Loire Métropole. Ce dernier met en avant un travail d’écriture collective avec l’ensemble des bailleurs sociaux et des associations de quartiers. « Concrètement, des études seront menées dans chaque quartier afin de dégager les priorités et d’élaborer un plan d’action annuel ». La signature de la charte a été l’occasion de présenter des projets pilotes dans deux quartiers prioritaires : Saint-Exupéry et Grand-Pigeon.

Dans le quartier Saint-Exupéry, où 40 % de la population vit sous le seuil de pauvreté, les initiatives se multiplient pour améliorer le cadre de vie. « L’objectif est d’apporter des solutions adaptées aux besoins locaux, comme l’installation de vidéosurveillance ou encore des projets d’agriculture urbaine », explique Nicolas Legrand.

Un nouveau parc a été aménagé au milieu des immeubles, un espace a été dédié aux chiens. Un jardin partagé et même un espace de cueillette ont été créés. « Ce qui est essentiel, c’est de partir des besoins des habitants et d’apporter des solutions concrètes », conclut Nicolas Legrand.

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