Viticulture

Salon des vins de Loire à Angers. Véronique, une vigneronne attachée à son métier

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Véronique Gourdon, vigneronne au Domaine des Quarres à Rablay-sur-Layon

Véronique Gourdon est vigneronne. Présente à l’Amphitéa d’Angers lundi 4 et mardi 5 février à l’occasion de la 33e édition du Salon des vins de Loire, elle nous a livré sa vision sur le travail du vigneron et nous a présenté ses produits originaux.

Véronique Gourdon travaille aux côtés de Cédric son mari au Domaine des Quarres à Rablay-sur-Layon. Plus qu’une vocation, c’est un véritable lien familial qui s’est établi autour de la vigne : « Mes grands-parents étaient vignerons à Rablay-sur-Layon et mon mari l’était aussi avant notre rencontre », nous raconte Véronique. Le couple, attaché au terroir local et particulièrement au chenin dont il est véritablement tombé amoureux, a acquis le domaine en 2008 avec la volonté de travailler la vigne avec générosité. Membres du syndicat des Vignerons Indépendants de France, Véronique et Cédric sont attachés aux valeurs que représente le métier : « On a plusieurs métiers en un seul, on met la main à la pâte. On fait notre vin, notre commercialisation, les tâches administratives… mais nous sommes avant tout des gens de la terre ! Et c’est important de se retrouver avec des gens qui partagent les mêmes valeurs » explique la vigneronne. D’autant plus que les récoltes de l’année 2018 s’avèrent très bonnes : « Cette année était un très bon millésime, ça a dû soulager pas mal de vignerons », rappelant les pertes des années précédentes. « On a eu des années très difficiles à tous points de vue. Avoir un bon millésime cette année, ça nous apaise aussi beaucoup humainement » confie la vigneronne.

Le millésime 2018 est aussi l’occasion pour Véronique Bourdon d’exposer la curieuse spécialité du domaine, le « Layon Carafe ». Le vin est mis et conservé dans une bouteille en verre à la forme rappelant celle d’un parfum. : « Nos grands-parents avaient de vieux chenins datant des années 1930, 1940, qui sont aujourd’hui suroxydés alors qu’ils sont fabuleux à la dégustation. Ici, on est sur une fermentation naturelle en barrique très lente. Une fois cette étape terminée, on propose à nos clients de le mettre en carafe. C’est une nouvelle conception du vin qui permet d’éviter une suroxydation ». C’est aussi un objet marketing se différenciant considérablement des standards de bouteilles habituels et amenant à reconsidérer le produit : « Ce n’est plus le vin avec une réputation un peu vieillotte » tranche la vigneronne.

À la carte du domaine, on retrouve du Coteaux du Layon, de l’Anjou Blanc, du crémant de Loire, de l’Anjou Villages. Autant de vins qu’ont pu goûter les professionnels (cavistes, restaurateurs) à l’occasion du Salon des vins de Loire. On estime que les acheteurs étaient au nombre de 7500 cette année dont plus de 800 venus de l’international. L’occasion pour Véronique et Cédric de se faire connaître au-delà de nos frontières.

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