Le Maine-et-Loire prévoit plus de 854 M€ dans son budget primitif 2023

L’Assemblée départementale de Maine-et-Loire s’est réunie ce mercredi en séance plénière, pour voter son budget primitif 2023, soit une enveloppe de 854 millions d’euros.

Malgré l’absence de leviers fiscaux et de visibilité à courts et moyens termes, la situation budgétaire de la collectivité angevine reste saine et prévoit de consacrer plus de 705 millions d’euros à son fonctionnement. Les efforts conséquents pour réduire ses dépenses depuis plusieurs années permettent à la fois de continuer à moderniser et renforcer le service public, d’investir fortement dans des chantiers structurants et « dans l’humain », comme l’indique Florence DABIN. Pour autant, pour la seconde année consécutive, il est prévu que la dette se stabilise à 300 millions d’euros fin 2023.

Je le revendique clairement : ce budget primitif de 854 M€ pour 2023 est résolument orienté vers l’humain, qu’il s’agisse évidemment des services à la personne, des aides aux plus fragiles, mais aussi en irrigant nos choix, nos priorités vers celles et ceux qui construisent et animent nos politiques territoriales.

Florence DABIN, présidente département de Maine-et-Loire

Plus de 107,5 millions d’investissement

Le niveau des investissements reste élevé avec plus de 107,5 millions engagés, soit plus de 16 millions d’euros supplémentaires par rapport à 2022. «  Nous sommes au-delà de nos perspectives qui sont de maintenir chaque année au moins 90 millions d’euros d’investissement contre 70 millions au mandat précédent. » poursuit la Présidente.

Les priorités départementales

Ce budget prévisionnel 2023 donne également à l’assemblée les moyens de porter les orientations de ses projets phares créés ou renouvelés en 2023 dans les secteurs des mobilités, de la Transition énergétique, de la Protection de l’Enfance, de l’Autonomie ou encore de la mobilité « Des dépenses d’investissement en hausse de 16,7 % pour accompagner la transition vers un territoire plus économe en énergie et respectueux de son environnement » comme l’indique le Premier vice-président aux finances Philippe Chalopin

Au regard de ce budget primitif pour l’opposition et Grégory Blanc « Le temps n’est pas à colmater, il est à préparer l’avenir -je le redis- en changeant véritablement de logiciel et en utilisant puissamment tous les leviers à notre disposition. »

Les débats se poursuivent jusqu’à demain au Conseil Départemental