Vienne
Etienne, un apprenti charcutier-traiteur promis à un bel avenir

À seulement 19 ans, Étienne a déjà tracé un chemin remarquable dans le domaine de la boucherie, de la charcuterie et du traiteur selon France Bleu. Inscrit au CFA de Saint-Benoît, il suit un apprentissage exigeant tout en se perfectionnant dans la charcuterie-traiteur Delogé à Châtellerault. Son parcours, ponctué de distinctions et de concours, prouve que l’apprentissage est une véritable voie d’excellence.
Une passion née dès l’enfance
Depuis son plus jeune âge, Étienne est attiré par l’univers de la cuisine. « Depuis tout petit, j’aime bien manger. Je faisais des gâteaux avec ma maman, un peu de cuisine avec mon papa », se souvient-il avec enthousiasme. Pourtant, c’est en classe de troisième qu’il a eu un déclic décisif : un stage en boucherie lui révèle sa vocation. Dès lors, il enchaîne un CAP en boucherie, puis en charcuterie, avant de poursuivre en mention complémentaire traiteur.
Un choix d’orientation assumé
Si son choix de se diriger vers l’apprentissage a surpris certains de ses professeurs, Étienne ne s’est jamais laissé décourager. « L’apprentissage, c’est souvent vu comme une roue de secours. Les profs préfèrent généralement qu’on passe un bac général ou quelque chose comme ça. Mais ce n’est pas parce qu’on choisit cette voie qu’on doit se laisser marcher dessus. », explique-t-il.
Etienne s’investit pleinement et accumule les récompenses. Il remporte d’abord la médaille d’or du meilleur apprenti départemental en charcuterie, puis la médaille régionale, avant d’atteindre la finale nationale. Il réitère l’exploit l’année suivante dans la filière traiteur. « C’était un rêve d’enfance. Je ne pensais pas pouvoir y arriver, mais je l’ai fait. Je suis juste un travailleur qui aime aller plus loin », confie-t-il avec humilité.
Un avenir prometteur
Le CFA de Saint-Benoît constate une hausse des effectifs dans les formations en boucherie et charcuterie. « On arrive à avoir deux classes complètes en boucherie et deux classes en charcuterie, une classe en traiteur et on a de plus en plus de monde et des jeunes bien compétents quand même », note Laurent Moreau, formateur au CFA. « Tous les jeunes sortent avec un diplôme et trouvent du travail », ajoute-t-il fièrement.
De son côté, Étienne voit encore plus loin. Son objectif : ouvrir sa propre boutique. « C’est une promesse que je me suis faite. Je veux être patron, prouver que je peux y arriver. C’est une petite revanche personnelle », affirme-t-il avec détermination. Et qui sait, dans quelques années, il pourrait à son tour former un apprenti et transmettre sa passion.