Un collectif dénonce « une montée du fascisme » à Angers.

Dans une lettre transmise à notre rédaction, un collectif angevin dénonce « une montée du fascisme » à Angers.

« Cela fait des mois que la ville d’Angers est prise d’assaut par des messages d’incitation à la haine, à la violence ou encore à la discrimination raciale. » selon le collectif qui précise que la ville est régulièrement entachée par d’immenses affiches sauvagement collées aux abords de bretelles d’autoroutes ou de voies rapides.

Autre exemple, l’affichage horizontal n’est pas épargné. Le collectif constate régulièrement des tags de groupuscule d’extrême-droite. « Par exemple, le 5 mars 2022, nous avons constaté sur un trottoir du quartier de la rue Chanzy, un tag “Rapefugees not welcome” signé du lien vers la page de l’association Némésis, un groupuscule qui mène donc ouvertement une campagne pour la xénophobie. En défendant l’idée que les femmes qui ont été victimes d’agressions sexuelles le sont par des hommes qui sont tous réfugiés ».

Le vendredi 18 mars 2022, les murs du Resto U de Belle-Beille (un lieu de passage important situé au cœur d’un campus de 10 000 étudiants) n’ont pas échappé « à la montée de la xénophobie décomplexée ». Par un affichage sauvage, le mur déclarait “L’immigration tue”, « un coup de plus porté contre les personnes qui déménagent en France, y compris les réfugiés qui fuient leur pays homophobe ou en guerre armée. » dénonce le collectif.

« Nous devons absolument empêcher la diffusion des idées fascistes et donc son réseautage et ses activités. Nous devons condamner immédiatement et fortement chaque action fasciste en dénonçant sa dangerosité, car laisser faire c’est accepter la résurgence de la menace fasciste sur cette ville. »