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Agression nocturne en Vendée : faute de preuves, le tribunal prononce la relaxe

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Depuis le 14 février 2025, trois jeunes hommes âgés de 19 et 20 ans, ainsi qu’un mineur, sont en détention provisoire. Selon Actu.fr, ils sont accusés d’avoir violenté et séquestré un habitant des Sables-d’Olonne. Ce jeudi 27 mars 2025, le tribunal correctionnel a cependant prononcé leur relaxe, estimant que les preuves étaient insuffisantes pour les condamner.

Une nuit trouble aux Sables-d’Olonne


Les faits se déroulent dans la nuit du 13 au 14 février 2025. Les trois prévenus, venus de la région parisienne, expliquent s’être rendus en Vendée pour récupérer des affaires à La Roche-sur-Yon. Pourtant, la géolocalisation de leurs téléphones ne montre aucun arrêt à La Roche, mais plutôt aux Sables-d’Olonne.

Selon eux, ils cherchaient un hôtel en raison de la fatigue, mais sans succès. Peu avant 4 heures du matin, la victime, qui se trouvait près d’un skate parc, affirme avoir été enlevée par un homme cagoulé, projetée dans un véhicule, puis blessée avec une arme blanche. Parvenant à s’échapper, elle se rend aux urgences avec une main gravement touchée : ses tendons sont sectionnés, entraînant une incapacité de soixante jours.

Des preuves insuffisantes pour une condamnation


Les policiers retrouvent les prévenus aux urgences grâce au signalement de leur voiture, donné par un boulanger agressé lors de leur fuite. Dans le véhicule, un cutter et un couteau de cuisine de 30 centimètres sont découverts sous le siège du conducteur. Cependant, aucune trace de sang n’y est relevée, et l’arme décrite par la victime (une lame de sept centimètres) reste introuvable.

L’affaire se complique par des versions contradictoires et des hypothèses non vérifiables : querelle après une queue de poisson sur la route, expédition liée à un trafic de stupéfiants, voire auto-blessure de la victime avec son propre couteau. Aucune substance illicite n’a été retrouvée dans l’organisme des prévenus, ni dans celui de la victime.

Un verdict marqué par l’incertitude


Le parquet a requis des peines allant de dix mois à un an de prison ferme sans retour immédiat en détention. Pourtant, le tribunal a conclu à un manque de preuves tangibles et a prononcé la relaxe des prévenus.

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