Maine-et-Loire
Un acte intolérable contre un élu : indignation à Saint-Crespin-sur-Moine

Début mars 2025, à Saint-Crespin-sur-Moine (Maine-et-Loire), le domicile de Philippe Bâcle, maire délégué de la commune, a été aspergé d’huile de vidange. Selon Ouest France, un acte de vandalisme qui suscite l’indignation au sein de la municipalité et de la population locale.
Un soutien unanime des élus
Le jeudi 27 mars, lors du conseil municipal de Sèvremoine, le maire Didier Huchon a tenu à apporter publiquement son soutien à Philippe Bâcle, en l’installant à ses côtés. Les membres de la liste “Sèvremoine, notre force commune” ont unanimement condamné « cet acte gratuit d’un individu qui s’en prend lâchement à nos concitoyens ». Ils rappellent que Philippe Bâcle n’a jamais poursuivi de carrière politique et qu’il agit uniquement dans l’intérêt général.
Un climat délétère pour la démocratie
Didier Huchon alerte sur la dégradation du dialogue démocratique : « Il devient de plus en plus difficile d’exercer des fonctions électives dans une société où le dialogue est remplacé par des courriels anonymes, des pétitions en ligne et des invectives sur les réseaux sociaux », regrette-t-il.
Il rappelle l’importance du respect et de l’écoute mutuelle : « Pour faire société, il faut s’écouter et dialoguer, accepter les différences et préserver les valeurs fondamentales du bien vivre ensemble ».
Une indignation partagée
L’indignation face à cet acte ne se limite pas à la majorité municipale. Geneviève Gaillard, porte-parole du groupe minoritaire “Sèvremoine ensemble”, exprime également sa réprobation : « Au-delà des divergences d’opinion, de tels actes sont inacceptables. Le respect de la démocratie passe avant tout par le respect des individus, quelles que soient leurs sensibilités ».
Philippe Bâcle, quant à lui, a tenu à remercier les élus, les agents de la commune, la gendarmerie et la police municipale pour leur soutien et leur aide. Une enquête est en cours pour identifier l’auteur de cet acte de vandalisme.