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Remaniement. Béchu, Estrosi…. ces maires « Macron » ministrables.

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Archive Crédit Thomas Baritaud – Christophe Béchu, Maire d’Angers au centre accompagnant le Premier Ministre Edouard Philippe.

Les résultats du second tour des élections municipales sont tombés et douloureux pour LREM, une vague verte est passée. Alors qu’Emmanuel Macron cherche comment «se réinventer» à deux ans de la fin de son quinquennat, un remaniement d’ampleur ne fait plus guère de doute. Une restructuration profonde qui passerait notamment par l’émergence de nouveaux visages, dont celui de plusieurs maires dont Christophe Béchu, maire d’Angers (Maine-et-Loire).

Il y a plus de huit jours, déjà, la déclaration de Sibeth Ndiaye sur France 3 avait été très remarquée. «Il est assez légitime, avait estimé la porte-parole du gouvernement, qu’on se pose la question des deux prochaines années, de nos priorités, et évidemment des hommes et des femmes qui seront amenés à les porter (…)», ajoutant que cela passait «nécessairement par un remaniement».

«L’enjeu, c’est d’injecter du sang neuf [dans l’équipe gouvernementale] et surtout de continuer à élargir la majorité», indiquait en outre de son côté un ami du chef de l’Etat, sous couvert de l’anonymat, dans les colonnes du JDD, une semaine plus tôt.

Dans ce contexte, parmi les noms qui circulent en dehors de ceux des ministres déjà en poste et qui pourraient se voir attribuer un nouveau portefeuille, trois catégories semblent se dégager. Des maires et des parlementaires bien en vue, d’une part, et des personnalités au profil plus divers déjà bien placées dans la Macronie, d’autre part.

Béchu à Angers , Moudenc à Toulouse, Estrosi à Nice : Les maires « Macron » compatibles

Selon son entourage, indique Le Monde, Emmanuel Macron aimerait voir arriver plusieurs maires au gouvernement, afin de donner corps au «girondisme rénové», qu’il compte mettre en œuvre pour la dernière ligne droite de son mandat.

Dès le lendemain de sa prise de pouvoir, en juin 2017, après ses succès à la présidentielle et aux législatives, le contraste était en effet déjà flagrant entre un président de la République détenteur de tous les pouvoirs de l’Etat, et une droite puissante dans les territoires contrôlant la France des collectivités locales.

Aujourd’hui, crise des gilets jaunes et crise sanitaire étant passées par là, «le président doit se réconcilier avec les territoires, il nous faut des élus locaux qui ont exercé un mandat ces dernières années», estime un de ses conseillers officieux, toujours mentionné par le journal du soir.

Hier soir, une vague “verte” est passée par Bordeaux, Strasbourg ou encore Lyon, le trio de résistant “Macron compatible” est à mettre en avant.

Dans ce contexte, les noms de plusieurs maires sont cités, dont ceux de Christophe Béchu, maire d’Angers, qui a quitté Les Républicains en 2017, plusieurs fois “ministrable”, qui fut réélu au premier tour et qui a réussi à rassembler écologistes, LREM et LR au sein de son équipe.

Autre nom, celui de Christian Estrosi, qui, en trois ans, s’est davantage rapproché d’Emmanuel Macron. Le maire LR de Nice reste par ailleurs connu pour avoir affiché publiquement son soutien au médecin marseillais Didier Raoult. Le nommer au gouvernement pourrait donc constituer un geste de taille vis-à-vis d’un public très hostile au gouvernement actuel et au chef de l’Etat.

Dans une moindre mesure, sont également cités Benoist Apparu, maire de Châlons-en-Champagne et proche d’Edouard Philippe, et Jean-Luc Moudenc, à Toulouse. Si l’homme fort de la Ville Rose continue d’assurer qu’il refusera tout poste au gouvernement pour mettre «son énergie et son expérience au service des Toulousains», il pourrait se raviser.

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