Angers
Portrait. Un jeune matelot Angevin défilera à Paris pour le 14 juillet

Originaire de la région angevine, Antoine défilera ce dimanche à Paris dans la matinée avec le Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville.
Du haut de ses 24 ans, Antoine descendra l’Avenue Foch ce dimanche 14 juillet. Originaire de Chalonnes-sur-Loire, dans le Maine-et-Loire, il est depuis maintenant un an Matelot au sein du Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville, à Brest. Ces militaires sont chargés d’assurer la défense de sites sensibles, entre autres la base Navale de Brest pour ce Bataillon, et de protéger les navires civils ou militaires. « Les fusiliers marins peuvent être déployés en missions et prendre part dans la lutte contre narcotrafic et la pêche illicite », explique Antoine.
80 ANS DE LA DISPARITION DU CAPITAINE DE FRÉGATE AMYOT D’INVILLE
Engagé dans les Forces françaises libres dès juillet 1940, le capitaine de frégate Hubert Amyot d’Inville prend le commandement du 1er bataillon de fusiliers marins en 1941. Il trouve la mort en Italie le 10 juin 1944, lorsque son véhicule saute sur une mine. Le bataillon sera nommé de son nom.
80 ans après sa disparition, les membres du Bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville défileront sur l’Avenue Foch à Paris ce 14 juillet. Une première pour Antoine. « C’est une grande fierté de porter l’uniforme sur ce défilé pour les 80 ans de la Libération à laquelle les fusiliers marins ont participé », confie le Matelot. « C’est un honneur de marcher sur les pas de ceux que je regardais à la télévision petit. »
UN RÊVE D’ENFANT
Pourtant, ce n’est pas un milieu qu’il côtoyait. Son père est chef d’équipe dans une entreprise de chaudronnerie et sa mère puéricultrice. Mais depuis tout petit, il se rêve dans l’armée. Alors dès les premières recherches d’orientation, il décide d’opter pour la marine car « il y a une polyvalence que l’on ne retrouve nulle part ailleurs ». Après avoir réussi une semaine de tests sportifs, intellectuels et psychologiques, il intègre à 22 ans l’École des fusiliers marins à Lorient, dans le Morbihan. Les quatre mois de formation passés, il obtient le grade de matelot, qu’il porte depuis un an maintenant. Par la suite, Antoine espère devenir chef d’équipe au sein de la Marine Nationale.