Grégory Blanc et Corinne Bourcier, nouveaux sénateurs de Maine-et-Loire

La moitié du Sénat français, soit 170 sièges, est renouvelée ce dimanche lors d’élections au suffrage indirect, dans le Maine-et-Loire Corinne Bourcier et Grégory Blanc font leur entrée au Sénat.

Dans le Maine-et-Loire, un collège électoral de 1959 grands électeurs, composé des sénateurs, des députés, des conseillers régionaux de Maine-et-Loire, des conseillers départementaux et de délégués des conseils municipaux ont élus ou réélus 4 sénateurs

C’est sans doute la demie-surprise de cette élection en Maine-et-Loire, et une récompense pour le travail menée sur le long terme, ancien premier adjoint au Maire d’Avrillé, chef de file de l’opposition au Département de Maine-et-Loire, Grégory Blanc, ancien PS, et dorénavant « Sans étiquette » représentera une certaine gauche au Sénat « durant cette élection, on a ressenti les fragilités des élus locaux au quotidien, il faut créer des initiatives pour renforcer les solidarités entre élus » déclare le nouvel élu, qui avait une pensée avant tout pour son ami Christophe Hervouet, « militant de l’ombre qui œuvrait au quotidien »

Sur les quatre élus, trois sont des conseillers départementaux. « Cela montre les liens extrêmement forts qui existent entre le Département et les élus locaux, avec des préoccupations et des questionnements partagés. L’ancrage sur le terrain, la proximité, leur capacité d’écoute et la volonté de mettre en avant des élus pragmatiques et proches des réalités ont été je le pense, des éléments déterminants dans le choix des électeurs. », réagit ce soir Florence Dabin, Présidente du Conseil Départemental de Maine-et-Loire

Emmanuel Capus et Corinne Bourcier l’emporte avec 32.28 % des voix, Stéphane Pied Noir (LR) avec 28.28%, et enfin Grégory Blanc et sa liste divers Gauche avec 18.43%.

L’autre liste divers Gauche remporte 12.59%, le RN 4.79%, LFI 2.26%, Debout la France 1.37%

A quelques points, les deux listes perdantes à gauche auraient pu gagner un siège « moi je suis libre, on a toujours dit qu’il fallait rassembler, la gagne était possible pour avoir un deuxième candidat à gauche, je ne suis plus dans aucun parti et j’ai rassemblé autour de moi des élus de sensibilité de gauche, écologistes … « , constate Grégory Blanc