Souffrant de la maladie de Charcot, il a partagé son combat depuis l’île de Ré jusqu’à son dernier souffle

Loïc Résibois, ancien policier atteint de la maladie de Charcot, est décédé ce mardi sur l’île de Ré, un lieu qui lui tenait particulièrement à cœur.

Selon Sud-Ouest, pendant deux ans, Loïc a partagé son quotidien avec ses milliers de followers sur les réseaux sociaux, témoignant de sa lutte contre cette maladie dégénérative, tout en militant pour le droit de mourir dans la dignité.

Un Dernier Message de Militantisme

Quelques jours avant sa mort, Loïc a rédigé un dernier post sur Instagram où il expliquait sa décision de mettre fin à ses jours en France, un choix motivé par son engagement pour la cause. « J’ai choisi de mourir ici, en France, par militantisme », a-t-il écrit. Ce geste fort intervient alors qu’il espérait voir une loi sur l’aide à mourir promulguée, une attente qui s’est évanouie avec la dissolution de l’Assemblée nationale.

La Sédation Profonde, Dernière Étape de Son Parcours

Conformément à son souhait, Loïc Résibois a été placé en sédation profonde et continue, une procédure médicale visant à endormir le patient pour atténuer ses souffrances en fin de vie. Par ce dernier acte, Loïc espérait continuer à faire entendre sa voix pour une législation plus humaine sur la fin de vie en France.