Immobilier
Le projet d’un promoteur immobilier crée la discorde. « Il s’agit d’un projet privé qui se réalise sur un terrain privé », répond la Ville d’Angers
Les riverains des quartiers Pannes et Verneau à Angers (Maine-et-Loire) ont lance une pétition sur internet pour dénoncer la bétonisation d’un des derniers îlots de verdure du quartier. La Ville d’Angers répond aujourd’hui à ce collectif.
Un projet immobilier (Le projet Alezanes du promoteur immobilier Procivis Ouest) a été déposé en mairie au mois de juin, « menaçant de détruire une précieuse zone naturelle de 6 120m 2 , situé entre la rue Prédali, la rue des Petites Pannes, la rue des Grandes Pannes et la rue Beau Soleil. « dénonce un collectif d’habitants.
La ville d’Angers a bien validé le 4 octobre dernier un Permis d’Aménager et un Permis de Construire relatif à un projet de 19 logements nommé projet « Alezanes » situé rue des Grandes Pannes. « Il s’agit d’un projet privé qui se réalise sur un terrain privé. » répond la collectivité.
Ce terrain a toujours été affiché comme constructible dans les documents d’urbanisme, et « a toujours été clairement destiné à l’urbanisation. Les documents d’urbanisme ont été soumis à concertation et ont donné lieu à enquête publique. », se défend la Ville d’Angers
Le projet est conforme aux orientations du PLUi (Plan Local d’Urbanisme Intercommunal) , « qui prévoyait une urbanisation maitrisée et encadrée par une « Orientation d’Aménagement et de Programmation » »
« La ville ne peut refuser de délivrer un permis d’aménagé ou un permis de construire conforme au PLUi. » déclarent les élus de la Ville, « La ville a cependant mené un dialogue étroit avec le promoteur pour améliorer le projet à toutes ses étapes, notamment dans la prise en compte de l’environnement… et a longuement discuté avec Procivis pour trouver des compromis permettant de conserver le maximum d’arbres.«
« Une première version du projet prévoyait uniquement des maisons, avec un impact plus important sur l’artificialisation des sols et l’abattage des arbres. La ville a demandé au promoteur de réduire cet impact, avec des formes urbaines mixtes (maisons et un immeuble collectif de 9 logements). Cette dernière option permet de maintenir davantage d’arbres » (31 suppressions pour des maisons individuelles et 27 pour des formes mixtes) et offre plus de 700 m² de pleine terre supplémentaire.
Une compensation est prévue grâce à la plantation de nouveaux arbres.
Un Rendez-vous a été donné au collectif le mardi 21 novembre prochain.