Sante

Une chercheuse du Maine-et-Loire récompensée par la Fondation l’Oréal

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Credit photo Jean-Charles Caslot

A l’occasion de la Fête de la Science, du 7 au 17 octobre 2022, la Fondation L’Oréal et l’UNESCO récompensaient une jeune chercheuse originaire de Maine-et-Loire. Elle a reçu le 12 octobre prochain, le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science.

Alexandra COLIN, est post-doctorante et effectue ses recherches au Laboratoire de Physiologie Cellulaire et Végétale (UMR 5168) / CEA de Grenoble . Elle cherche à comprendre le vivant pour démultiplier ses capacités.

Très attachée à ANGERS où elle a passé une partie de son enfance et son adolescence, elle y séjourne régulièrement pour visiter sa famille. C’est aussi à Angers, en cours de biologie au Lycée qu’Alexandra a découvert ce qui allait orienter toute sa carrière scientifique : l’ADN.

Animée par la volonté de comprendre ce qui l’entoure, Alexandra Colin a suivi un cursus scientifique pluridisciplinaire à l’Ecole normale supérieure (ENS) avant de s’engager dans un doctorat pour étudier la dynamique de l’architecture intracellulaire. Sa persévérance et sa curiosité l’ont amenée à poursuivre une carrière au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Grenoble, dans le but de développer ses recherches autour de la compréhension du fonctionnement des cellules, permettant, à terme, la création de cellules artificielles. Ces avancées pourraient avoir une utilité notable dans les biotechnologies.

Pour cette jeune maman, persévérante et passionnée, ce Prix est la preuve qu’être une femme dans la science est possible et que vie professionnelle et familiale sont conciliables.

Le Prix Jeunes Talents L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science représente une immense reconnaissance pour elle et un soutien spécifique à un moment clé de sa carrière. D’une part, cette scientifique prometteuse va se voir attribuer une dotation qui l’aidera à poursuivre ses travaux de recherche. D’autres part, elle va bénéficier de formations en communication et en leadership visant à lui donner des moyens supplémentaires pour mieux affronter le « plafond de verre » et mieux valoriser ses recherches scientifiques.

Aujourd’hui encore, les femmes sont trop peu présentes dans la recherche scientifique : elles représentent seulement 33,3 % des chercheurs dans le monde, et 28 % en France. De plus, en Europe, seulement 14 % des hautes fonctions académiques en sciences sont exercées par des femmes. Moins de 4 % des prix Nobel de sciences ont été décernés à des femmes dans le monde. Cet écart de représentation féminine dans les carrières scientifiques s’est davantage creusé avec la crise de la COVID-19 alors que les enjeux sanitaires et environnementaux à relever sont plus forts que jamais.

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