Social
Protection de l’Enfance. Une centaine de salariés dénonce l’inaction du Département.
Vendredi midi, une centaine de salariés de l’action sociale, médico-sociale répondait à l’appel de l’intersyndicale Cgt, Fo et Sud devant le siège du Conseil Départemental à Angers.
« Il s’agissait de rappeler à nos employeurs l’importance de conditions de travail suffisantes pour un travail d’accompagnement de qualité. Des conditions dignes pour tous les salariés du secteur : les travailleurs sociaux, les veilleurs de nuit, les chauffeurs, les agents administratifs, les assistants familiaux… » indique la CGT dans un communiqué.
Et de préciser quelques chiffres sur la Protection de l’Enfance, « le budget enfance-famille du département augmente. Oui, mais pas plus que les autres secteurs (environ 13%) voire moins, augmentation de presque 45% pour les collèges entre 2018 et 2021. Alors que les besoins sont énormes. Il s’agissait de réduire les prix de journée par les appels à projet : faux, ils sont aujourd’hui par exemple de 175 euros sur l’hébergement à l’ASEA. »
Et les exemples de souffrance dans la Protection de l’Enfance dans le Maine-et-Loire sont nombreux dénoncent le syndicat par manque de moyens, « du côté des enfants, des parents et des salariés, les courriers des salariés de l’aide sociale à l’enfance le démontrent bien : enfants à l’hôtel, enfants qui dorment dans la bibliothèque du groupe faute de lits, enfants qui subissent des violences par d’autres enfants placés parce que l’éducateur seul ne peut s’occuper correctement de chacun, des signalements qui restent en souffrance dans les bureaux…. »