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Coronavirus. Au niveau de l’immobilier, Angers en première position des villes les plus rentables selon une étude.

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Les avis sur les impacts du COVID-19 sur l’immobilier sont plus que variés. Le comparateur immobilier Gridky.com a donc décidé de s’en tenir aux chiffres, en proposant un baromètre mesurant de manière quantitative l’impact potentiel du COVID sur les différents marchés immobiliers.

Élaborée à partir de l’analyse de plusieurs millions de données croisées notamment avec les chiffres du chômage partiel (par catégorie d’activité dans chaque ville), cette étude permet de mesurer les conséquences immobilières de la crise sur les villes les plus attractives de France.

Angers (Maine-et-Loire), Le Puy-Sainte-Réparade (Provence-Alpes-Côte d’Azur) et Déville-lès-Rouen (Normandie) composent le trio de tête du classement « rentabilité ». Angers, en première position, bénéficie d’un impact nul du COVID grâce aux nombreux emplois publics. Idem pour le Puy-Sainte-Réparade, deuxième, qui gagne 5 places après la crise. Déville-lès-Rouen, sur la troisième marche du podium (+6 places post COVID) dispose d’activités de fabrication de produits industriels relativement épargnés par le chômage partiel (8,6% en moyenne).

La ville d’Izon, en Nouvelle Aquitaine, termine 4ème en perdant deux places, tandis que Colombelles en Normandie finit 5ème avec une place en moins des suites du COVID.

Les surprises de ce baromètre

Certaines villes sur-performent en dépit d’un impact potentiellement important du Covid. C’est par exemple le cas de Meyreuil en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui se maintient à la 14ème place du classement rentabilité locative avec de bonnes performances équilibrées sur les 5 critères GRIDKY, alors que l’impact du virus y sera probablement fort. D’autres résistent exceptionnellement bien grâce à une structure d’emploi plutôt épargnée. C’est le cas pour la ville du Puy-Sainte-Réparade, qui monte à la 8ème place en gagnant 13 positions sur le classement des villes offrant la meilleure chance de plus-value à la revente.

« Le chômage a un impact massif sur la baisse du marché immobilier. Or, les villes ayant une forte concentration d’entreprises dites de « techniques spécialisées », ou de commerces risquent de voir leur taux de chômage augmenter fortement suite au COVID-19. A l’inverse, les communes où ces activités sont peu représentées et qui bénéficient d’un important secteur public ou de la présence d’entreprises de fabrication résistent bien à la crise. » indique Mathieu Morio, co-fondateur de Gridky

Méthodologie

Addition du taux de chômage partiel + répartition des activités par commune sur toute la France croisés avec les données issues des critères Gridky (rentabilité locative, sécurité locative, potentiel de plus-value, facilité de revente et attractivité du quartier). Ce classement est construit en faisant l’hypothèse que les niveaux de chômage partiel constituent un indicateur avancé du chômage réel qui risque de toucher chaque commune dans les mois qui viennent. Ces impacts ont été estimés à partir des chiffres fournis par le Ministère du travail, croisés avec les bases de l’INSEE. Ces résultats ont ensuite été projetés sur les 5 critères GRIDKY d’analyse de la qualité des investissements immobiliers.

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