Vienne

Mort d’Agathe Hilairet à Vivonne : la montre connectée confirme une intervention humaine

Publié

le

Image d’illustration

Dans l’enquête sur la disparition d’Agathe Hilairet, 28 ans, survenue le 10 avril à Vivonne (Vienne), les éléments fournis par sa montre connectée orientent les investigations vers une hypothèse criminelle.

Selon une source proche du dossier confirmée par Franceinfo ce samedi 21 juin, les données extraites de l’appareil indiquent qu’un « effort physique brutal et inhabituel » a eu lieu juste avant la mort de la jeune femme. Les capteurs de fréquence cardiaque ont enregistré une élévation soudaine et marquée de ses pulsations, suivie d’un arrêt net, survenu le jour de sa disparition.

Le corps retrouvé loin du lieu présumé du décès

Outre les données physiologiques, le GPS de la montre permet de localiser Agathe au moment où les chiens de recherche avaient perdu sa trace lors des premières recherches. Cette position, selon les enquêteurs, ne correspond pas à l’endroit où le corps a été découvert, trois semaines plus tard, dans un sous-bois situé à plusieurs centaines de mètres du lieu initial.

Ce décalage géographique renforce la conviction des gendarmes que le corps a été déplacé après le décès. Cette hypothèse vient appuyer l’idée d’une intervention humaine.

Des conclusions médico-légales limitées par le temps

Malgré ces éléments techniques, l’autopsie n’a pas permis d’identifier formellement les causes précises du décès. Aucune lésion compatible avec une arme blanche, une strangulation ou des violences sexuelles n’a été relevée. Le temps passé en milieu naturel a dégradé le corps au point de limiter les possibilités d’analyse. Les enquêteurs poursuivent leurs investigations pour éclaircir les circonstances exactes du drame.

Copyright © Angers Info 2025 Landes Info Vendée info