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Angers : les nouveautés de la 10e édition d’Echappées d’Art

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L’œuvre d’Irma Kalt sur l’une des rames du tramway est visible jusqu’au 20 octobre 2025. ©Delpy Colin / Angers Info

En cette année 2025, le projet Echapées d’Art célèbre sa 10e édition. Conçu comme un parcours d’art urbain à ciel ouvert, l’objectif est de permettre aux Angevins de profiter de plusieurs œuvres (fresques, sculptures, …), dans les différents quartiers et rues de la ville.

Cette année et pour la deuxième année consécutive, la programmation a été confiée à Manifesto. Cela sera l’occasion d’observer plusieurs nouveautés.

Dans le cadre de sa pratique « Traverser les lignes », l’une des rames du tramway va être habillée par l’artiste Irma Kalt. Cette réalisation, en partenariat avec le réseau de transports en commun Irigo, va permettre d’être vue dans plusieurs endroits de la Ville d’Angers, sur les différentes lignes du réseau de tramway. « Cet habillage, c’est le symbole d’un art qui va partout, et c’est le message que nous voulons faire passer », déclare Nicolas Dufetel, adjoint à la Culture et au Patrimoine.

De nouvelles fresques murales

Depuis le 12 juin, une nouvelle fresque, réalisée par le collectif La Douceur, est proposée aux habitants dans le quartier de la Roseraie. Cette composition, élaborée autour du thème de la place des femmes à la Roseraie, est visible rue André Maurois (Place Jean XXIII). À partir du 1er septembre, il sera également possible d’observer la réalisation d’une fresque par l’artiste Kahina Loumi, rue de Touraine, sur les murs du groupe scolaire Voltaire.

En partenariat avec l’École Supérieure d’Art et de Design TALM-Angers, le duo d’artistes franco-belges Sadowczyk_Cauwe a composé une fresque en s’inspirant des motifs de la Tapisserie de l’Apocalypse. Cette dernière est d’ores et déjà observable sur la Place François Mitterrand.

Une programmation constituée d’installations temporaires

Pour cette édition 2025, l’Artothèque d’Angers prête certaines de ses œuvres, afin qu’elles soient exposées au sein de plusieurs commerces du centre-ville angevin. Au sein de commerces tels que la Boulangerie Corneille ou encore l’Atelier de Yi, 12 œuvres seront à disposition des visiteurs du 14 au 20 octobre.

Symbole de la tendance actuelle, l’utilisation du numérique et de la technologie est largement présente. L’œuvre « Distorsion », de The Recycle Group, visible au croisement de la rue Saint-Blaise et de la rue Saint-Julien, est le fruit d’une création numérique.

En travaillant avec l’impression et la modélisation 3D, Raphaël Emine propose Supernature’s, une œuvre mêlant art et biologie. Ses sculptures, à contempler par les passants, sont à destination de la nidification des insectes. Une double dimension qui s’inscrit bien dans la cour du Musée Pincé, où il est possible de l’observer vivre jusqu’au 20 octobre.

L’œuvre Supernature’s de Raphaël Emine est composée de grès et d’éléments naturels. ©Delpy Colin / Angers Info

Des visites à pied, en vélo, et en tramway

Partir à la découverte des œuvres d’art urbain de la Ville d’Angers, c’est possible. En compagnie d’un médiateur culturel, des visites sont organisées tout l’été afin d’en apprendre un peu plus sur ces morceaux d’histoire qui recouvrent les murs angevins.

Pour toute participation, une réservation est nécessaire sur le site Internet de Destination Angers.

Colin Delpy

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