Sante
Ordre infirmier: « stop aux menaces et intimidations! » dénonce la CGT Santé de Maine-et-Loire
Dans un communiqué la CGT santé et action sociale de Maine-et-Loire, répond aux menaces et intimidations de l’ordre infirmier dans le département, selon le syndicat.
« En manque d’adhésions, aux abois financièrement, l’ordre infirmier revient à la charge de manière plus violente que jamais. » peste le secrétaire Général de la CGT Santé, Benjamin Deletang.
Après les menaces par le biais des cabinets de recouvrement, des courriers d’huissiers, « cette fois-ci c’est la convocation et l’audition au commissariat ou à la gendarmerie de plusieurs collègues, pour « exercice illégal de la profession ». On croit rêver !! » poursuit le syndicaliste . « Cela suffit ! Nous sommes plus de 50% des infirmiers à ne pas être affiliés à ce que nous considérons comme inutile et illégitime. »
« D’ailleurs, au cours de la crise COVID, à aucun moment ce fameux ONI n’a été présent pour défendre et protéger les professionnels lorsque les conditions de travail étaient catastrophiques, manque de masques…
La pertinence de l’ordre infirmier a été dénoncée dès sa mise en place par l’ensemble des organisations syndicales. Pourquoi accepter de payer une cotisation obligatoire pour pouvoir exercer notre profession ? » s’interroge le Secrétaire Général Santé CGT 49.
Alors que partout, le manque de personnel infirmier conduit à la fermeture de lits et de services, « le seul souci des dirigeants de l’ONI est de faire rentrer des cotisations qui serviront à faire fonctionner une structure dont la gestion financière pour le moins trouble a été dénoncée par la Cour des comptes. Les méthodes de l’ONI relèvent du racket, elles sont inadmissibles ! » répond Benjamin Deletang
La CGT ne compte pas en rester là, « nous avons écrit au Procureur de la République d’Angers pour demander que ces convocations cessent immédiatement ! »